2.02 Make It Quick, Fitzgerald !


Je sens que je vais beaucoup plus apprécié cette deuxième saison que la première. Cet épisode nous prouve que la série prend prendre de l'ampleur en travaillant un peu plus sur l'émotion. Toutes sortes d'émotions. Pas juste de bonnes répliques, des idées loufoques, des acteurs talentueux ou un style prononcé. Non, de l'émotion, des personnages approfondi, un univers plus réaliste, moins mondains et intellectuel. C'est encore un peu maladroit mais au moins, on s'intéresse vraiment à ce qui se passe à l'écran, et on rit encore plus. 

Le retour d'Oliver Platt est une bonne idée. Il ne se passe pas grand chose dans cet épisode en vérité. Mais c'est construit de manière intelligente, ça sonne moins creux et artificiel que d'habitude. J'ai vraiment explosé de rire, surtout lorsque Ray intervient et commente la taille du pénis de Jonathan. Ou qu'il enregistre un mix et dessine une BD pour récupérer son ex-petite amie. C'était drôle et jamais forcé.

Je crois que la série assume enfin qu'elle n'a pas d'autre sujet que les états d'âmes de trois new-yorkais névrosés en quête de reconnaissance et à la recherche de leur sexualité. Résulat : un épisode réussi et la promesse d'une suite plus maîtrisée.

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