Je me plaignais un peu de l'aspect redondant du début de saison. Il était réussie, sans aucun doute. Vraiment émouvant. Mais recyclant trop souvent des intrigues que l'on avait déjà vu par le passé. "Kingdom" propose quelque chose de totalement nouveau pour la série, beaucoup de fraîcheur et de légèreté avec bien sûr une justesse de ton incroyable. Vous l'avez compris, c'est une belle surprise qui va directement dans mon panthéon personnel du show.
Nous voilà donc embarqué dans un road-trip direction Kingdown, Texas. Là où aura lieu le prochain match des Lions, un an après leur forfait. Comme prévu, c'est merveilleux de voir tout le monde dans le bus, à l'hôtel, de voir des liens se former et d'avoir une équipe plus soudée que jamais. Je ne pense même pas qu'on avait eu ce niveau d'attachement pour les Panthers lors des premières saisons. Le pacte d'amitié des membres principaux de l'équipe symbolise à merveille leur évolution et la sympathie qu'on a pour eux, de Vince à Luke, en passant par Tinker et les petits nouveaux, Hastings et Buddy Jr, qui s'intègrent parfaitement à l'équipe. On a la même chose du côté des coachs, avec un Billy très drôle et Eric Taylor au sommet. Il est tellement drôle lorsqu'il appelle sa femme avec de l'alcool dans le sang, tellement émouvant lorsqu'il surprend ses footballeurs en train de parler dans la nuit, tellement parfait lors de ses coups de sang et ses speechs de motivation jamais rébarbatives, visant toujours juste. Kyle Chandler mérite plus que jamais son Emmy Award !
De la première à la dernière scène, ce petit voyage m'a entièrement conquis. Je ne peux pas en dire autant de l'intrigue de Julie, encore une fois complètement détaché du reste et prévisible. Heureusement que Tami vient sauver un peu la donne avec sa nostalgie contagieuse, heureusement que les retrouvailles mère-fille viennent un peu redorer le blason de Julie "the slut" qui a perdu complètement son temps avec une storyline vraiment de trop.
Les sensations que procurent la série sont unique et c'est encore plus le cas lorsqu'un épisode comme celui-ci propose quelque d'inédit. Je n'ose même pas imaginer la tristesse que je vais ressentir lors du dernier épisode...
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