3.11 Jerry's Painting


Un couple de tourtereaux qui ne peuvent s'avouer leur flamme, un couple de jeunes mariés qui refusent d'entrer dans l'âge adulte, une bonne pincée de Rob Lowe, un soupçon de Tom et un zeste de Swanson et vous obtenez un épisode très bien dosé. 

Au vu du titre de l'épisode, je pensais qu'on aurait le droit à un festival de vacheries envers Jerry pendant vingt minutes mais c'est surtout de Leslie dont il est question. Une Leslie qui a besoin de retrouver confiance en elle et trouve ce feu sacrée à travers une représentation d'elle en déesse centaure. Aussi absurde que ça sonne, c'est très bien pensé. D'abord parce que oui, ce pauvre Jerry est toujours un bon souffre-douleur. Ensuite parce que les scénaristes ont vraiment beaucoup de ressources pour faire durer le "will they, won't they" de Leslie et Ben le plus longtemps possible sans que ce soit forcé. D'ailleurs, à ce stade, ce n'est même plus un "will they, won't they". On sait qu'ils veulent être ensemble, la question est de savoir quand et comment et c'est une question qui tient vraiment en haleine et apporte autant de douceur que de tension à cette troisième saison. Et puis c'est une intrigue permet un nouveau tour d'horizon de la télé locale et de l'obsession de Tom pour son physique, toujours matière à rire.

Quand Ben annonce qu'il cherche un colocataire, on s'imagine directement mille scénarios possibles. Un duo avec Ron ? Avec Tom ? Et le voilà qui s'installe chez Andy et April, un couple qui plutôt que de s'affadir ne fait que gagner en saveur depuis son mariage. Le trio fonctionne à merveille et c'est bien de voir le couple prendre conscience qu'il faut un peu grandir sans pour autant changer ce qui fait leur charme. Un bon équilibre entre faire la vaisselle et se balancer des marshmallows (cette scène m'a tout simplement fait hurler de rire, la réaction de Adam Scott est parfaite !). D'ailleurs, la petite confidence de Ben à Andy concernant Leslie laisse entrevoir une belle amitié et comme je le disais la dernière fois, les combinaisons de personnages semblent inépuisables. Mention spéciale également à Rob Lowe, plus en forme que jamais, qui nuance son personnage au fil des épisodes et s'intégre parfaitement aux intrigues. 

On ne peut pas en dire autant de Ann et c'est mon seul reproche. L'infirmière n'a décidément plus trop sa place dans la série et se contente de quelques secondes d'apparition. Rashida Jones mérite mieux que ça.

Malgré ce léger bémol, la série ne cesse de trouver des idées pour faire évoluer son petit univers attachant et moi je suis à court de superlatifs pour crier au génie. Alors comme d'habitude, je concluerais avec la sagesse de Ron Swanson, qui nous apprend comment faire un speech lors d'un vernissage artistique : "Ok everyone, SHUT UP AND LOOK AT ME. Welcome to Visions of Nature. This room has several paintings in it. Some are big, some are small. People did them and they are here now. I believe that after this is over they’ll be hung in government buildings. Why the government is involved in an art show is beyond me. I also think it’s pointless for a human to paint scenes of nature when they can just go outside and stand in it. Anyway, please do not misinterpret the fact that I am talking right now as genuine interest in art and attempt to discuss it with me further. End of speech"

Commentaires