4.10 Trouble In Candyland

Ais-je vraiment besoin de répéter mes réserves concernant l'intrigue de Sarah cette saison ? Au bout de dix épisodes, le triangle amoureux commence à se résoudre de manière prévisible : Mark est jaloux et se sent trahi (de manière tout à fait légitime), Hank s'en sort comme un prince (parce que Ray Romano est toujours cool) et au final, c'est Sarah qui passe pour, n'ayons pas peur des mots, une conne. Et là, même le charme de Lauren Graham ne peut rien y faire. Son talent et celui de ses prétendants font qu'on arrive quand même à trouver cela un peu intéressant et même un peu émouvant l'espace d'une minute, mais ça reste le truc le plus faible que nous propose la série cette année. Et comme c'était assez proéminent dans cet épisode et dans le précédent, c'est vraiment dommage. Voyons maintenant comment les scénaristes vont tranquillement amener Ritter de nouveau vers la série et décider s'ils ont les moyens d'engager Romano à temps plein. Sinon, ça aura été une belle perte de temps, qui n'aura pas vraiment fait avancer Sarah... Et la scène de l'ascenseur, c'était pas le truc le plus cliché du monde ? Parenthood ne m'a pas habitué à ça. 


J'étais bien heureux la semaine dernière de retrouver Pamela Adlon à l'écran, surtout qu'elle m'avait bien manqué dans la troisième saison de Louie. Seulement, je dois avouer que cette histoire de voisine un peu folle n'est pas très passionnante. La principale raison, c'est que le personnage d'Adlon est juste une voisine colérique, rien de plus. Pas l'ombre d'une nuance dans une série qui est pourtant passé maitre dans l'art de la nuance. J'aime suffisamment Adlon pour ne pas crier au scandale, mais c'est quand même assez ahurissant. Alors forcément, les Braverman remporte la bataille lors d'un happy end magique au conseil municipal. Le tout est peu crédible et à part pour le plaisir de voir Adam, Crosby et Amber écouter Glenn Hansard jouer en souriant, ça m'a semblé un peu inutile, non ? 

En fait, ceux qui s'en sortent le mieux, c'est Julia et Joel. Fallait bien que ça arrive un jour. Déjà, débuter l'épisode avec une scène réunissant Joel et Amber, c'était innatendu et très réjouissant. Et le voir prendre sous son aile Ryan, c'était une bonne idée. J'aurais aimé voir cette relation se poursuivre mais les scénaristes ont décidés de passer directement à la case "Ryan se drogue". Parce qu'aucun copain d'Amber n'a le droit d'être juste un mec bien. C'est génétique, il faut croire (fais gaffe à Amy, mon cher Drew, tu vas peut-être bientôt regretter de lui avoir couru après). Mais comme Matt Lauria est bon et qu'il y a moyen de faire un truc intéressant avec Zeek, Joel et Amber, je dis oui. C'est un peu rapide, un peu prévisible, mais je dis oui. 


Et je suis toujours aussi satisfait du traitement de Victor. Le gamin n'est pas un grand acteur (pas de la trempe de Jabbar en tout cas... Jabbar me manque) mais c'est écrit assez intelligemment. J'ai beaucoup ri avec Kristina qui a le droit à un beau moment de légereté bien mérité après avoir fumé un bon joint. Et Monica Potter (tout comme Peter Krause d'ailleurs) excelle dans ce genre de performances, visiblement. Une belle histoire entre une mère et son fils, simple et touchante. Attention tout de même à ne pas trop renvoyer chier Sydney, elle va mal finir... 

"Trouble In Candyland" est probablement l'épisode le plus faible de la saison. Mais un faux pas, c'est permis, c'est quasiment le premier. Maintenant, faîtes revenir John Corbett, rajoutez encore un ancien de FNL (Kyle Chandler dans le rôle du père d'Amy ?), mettez nous plus de Jabbar et je vous pardonne.

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