2.06 Maidenform


Le jour du Memorial Day, nos chers amis de Sterling&Cooper tentent d’améliorer la campagne de pub du fabriquant de sous-vêtements Playtex, visiblement jaloux du succès de leur concurrent Maidenform. Peggy, qui semble pourtant la première intéressé par le produit en question, ne supporte pas de voir Paul lui voler la vedette, et la mettre à l’écart de la campagne, basé sur le machisme, entre séances photos et promo basé sur l’opposition Jackie Kennedy/Marylin Monroe. Suite aux conseils de Joan, Peggy décide de rejoindre le groupe des hommes en s’habillant de manière plus féminine, et en participant activement à leur petite sauterie. 

De son côté, Duck a la garde de ses enfants, et apprend que son ex-femme va bientôt se remarier. Elle lui laisse juste la garde de son chien, qu’il finit lui-même par abandonner, préférant oublier sa solitude en compagnie d’une bouteille de whisky. Bonne idée que d’explorer le personnage de Duck, interprété à merveille par Mark Moses. Il apparaît plus fragile qu’il n’y paraît, derrière ses apparences de leader. De plus, cela permet d’évoquer le thème du divorce dans les années 60.

Lorsque le frère de Pete lui conseille de prendre des vacances, ce dernier l’interprète comme « trompe ta femme avec la première venue, même si la mère de celle-ci est dans la même pièce » ! Encore une fois, Vincent Kartheiser m’a fait beaucoup rire, et j’espère que Pete va être plus mis avant en cette mi-saison.

Lors d’un repas de vétérans, où Don assume pour une fois son rôle d’ancien combattant, Betty croise Arthur, l’homme qui lui avait fait des avances au cours d’équitation. Elle semble l’avoir pardonné et accepte de devenir son ami. Si elle savait qu’au même moment, Don continue à coucher avec Bobbie dans son dos. Celle-ci se dévoile un peu et apprend à son amant qu’elle a deux enfants. Don décide de reprendre le contrôle de cet adultère et finit par attacher Bobbie à son lit, car il trouve qu’elle parle un peu trop. Il découvrira plus tard en compagnie de sa propre fille qu’il se comporte mal avec les femmes et c’est en pleine remise en question qu’on le laisse lors de la scène finale…

On a donc un épisode qui prend son temps pour continuer l’exploration des personnages, qui se transforment peu à peu (je pense notamment à Peggy) et même si le tout souffre de quelques longueurs, ce genre de transition semble réellement essentiel pour le déroulement de la saison.

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