5.12 Prince Family Paper


Même s'il n'est pas sans défauts et pas vraiment abouti, cet épisode m'a convaincu. Après les deux derniers épisodes, je l'ai regardé sans trop d'attentes et il m'a agréablement surpris. Il est simple, et sans prétention, sans grand enjeux. Ca fait du bien dans une saison où tout a tendance à aller trop vite et a perdre en crédibilité. Certes, ce n'était pas forcément à mourir de rire, mais on retrouve un peu de l'aspect doux-amer du show.

Commençons par la partie Michael/Dwight. Je n'ai pas tellement aimé les sorties en extérieur dernièrement mais celle-ci était amusante et permettait de voir à nouveau les contradictions de Michael, confronté à un dilemme éthique. Après de longues réflexions sur les requins, le voilà qui finit par s'attacher à cette fabrique de papiers familiale, "Prince Family Paper", alors qu'il devait les détruire. On vire donc dans le pathétique, mais un pathétique qui réussit à toucher et à développer le personnage de Michael. Tout heureux d'être venu un businessman talentueux, il se rend vite compte qu'il ne veut pas devenir comme David Wallace. Pourtant, afin d'éviter une happy end, il finit par obéir à son supérieur et reçoit ses félicitations. A ses côtés, Dwight est en forme, et je l'aime beaucoup comme ça, lorsqu'il est en mission et garde également ce côté enfantin qui l'empêche d'être insupportable. La référence au Seigneur des Anneaux m'a bien fait rire, ainsi que sa jubilation sur le chemin du retour.
Michael : Clouds in the sky. That means it's going to rain. Bad for business.
Par contre, c'est quand même bizarre que Dunder Mifflin soit passé du downsizing à une grosse filiale, surtout en période de crise. Au moins, la série cherche à évoluer.

Pendant ce temps le reste des employés se pose une question existentielle : est ce que Hilary Swank est belle ? Et c'est tout. Futile, ridicule, perte de temps ? Peut-être mais franchement drôle parfois ! Même si cette intrigue s'essoufle vers la fin, voir nos cher employés passer leur temps à ne rien faire et à échanger avec absurdité des référances à la pop-culture, ça vous rappelle pas la saison 2 et surtout "Office Olympics" ou "The Fire" ? Avec Michael et Dwight en mission et les autres au bureau ? A part Pam qui est un peu en arrière plan, tout le monde a son moment de gloire, en particulier Kevin !
Kevin : I could find a painting beautiful but I would not bang a painting !

Kelly est également excellente, et le speech de Stanley très drôle. Par contre Jim m'agace de plus en plus ces derniers temps, lorsqu'il n'est pas avec Pam, il commence à jouer les rabats-joies. L'absence d'intrigue JAM ces derniers temps annoncent un futur très chargé les concernant. Et c'est aussi bien de faire une pause et de prendre du recul par rapport au couple.
Bref, une intrigue pas indispensable, un peu longue, mais délicieuse tout de même !

B.J. Novak continue d'écrire de bons épisodes, où il donne son moment de gloire à chaque personnage, et même si ça tombe parfois à plat, cet épisode était un mélange inégal mais très sympathique de "Office Olympics" et "Branch Wars". Il permet une pause bienvenue dans une saison 5 qui a tendance à partir dans tous les sens. La semaine prochaine, l'épisode du Superbowl a interêt à être à la hauteur en tout cas et à ne pas jouer la surenchère !

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