4.10 I Can't


Un épisode de transition bien foutu, qui prend le temps d'explorer plusieurs intrigues de manière efficace et juste. Dommage que certains personnages passent à la trappe et que chaque intrigue reste un peu cloisonné dans son coin.

Le gros morceau de l'épisode, c'est Becky. J'ai craint le pire avec cette histoire de grossesse, mais c'est bien développé dans cet épisode. La réaction de sa mère, celle des parents de Luke, les conseils avisés de Tami, on a le droit à une vision plurielle du sujet de l'avortement et c'est le meilleur moyen de ne pas tomber dans le moralisme ou le cliché. Quand ce n'est pas Eric qui joue les pères de substitutions, c'est Tami qui joue la maman de tout le monde (un peu comme avec Tyra auparavant) et ça fonctionne grace à la connection qui relie les Taylor à Tim Riggins. Becky, qui m'agace d'habitude, était ici très touchante et l'actrice plus juste que d'habitude. Bref, une intrigue qui m'inquiétait s'avère etre bien pensé. Maintenant, j'ai un peu peur de la réaction des parents Cafferty en apprenant que Becky a avorté... et je me demande si une relation Becky/Luke ne se profile pas à l'horizon...

Il y a trop de couples dans FNL en ce moment. Je ne me lasse toujours pas des petites scènes entre Taylor, toujours raffraichissantes, mais l'arrivée du rebound boyfriend de Julie a quand meme un role limité. Oui, Julie ouvre les yeux sur le monde et se prépare à quitter Dillon, et oui la scène sur le toit était assez jolie. Mais ses interrogations commencent à etre redondantes et il est temps que Julie, aussi adorable soit-elle, prenne le large.

Pendant que les Riggins s'enfoncent un peu plus dans la merde (et ça m'énerve !), Vince doit à la fois envoyez sa mère en désintox et assimiler les conseils de ses deux mentors : le Coach et Virgil. Ce dernier apporte quelque chose de vraiment intéressant à la série, autant dans son role de père, de mentor pour Vince ou d'allié du Coach. Un bon second role, qui permet de remettre en question les méthodes d'Eric, puis mieux l'appuyez et le rendre meilleur, lui et son équipe. La scène de Vince à l’hôpital aux cotés de sa mère est très touchante, mais cette intrigue prend une mauvaise tournure (prévisible hélas) quand le jeune homme retourne magouiller avec ses vieux potes. Mélé à l'histoire des Riggins, tout cela sent mauvais et même si j'attends de voir la suite avant de juger, ça ne m'inspire rien de bon...

Sinon, pas de Buddy, pas de Landry. Dommage, mais l'épisode était déjà assez dense. Un peu trop d'ailleurs. Il souffre des memes problèmes que les deux précédents, mais malgré quelques petits défauts, la qualité est toujours au rendez-vous.

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