Nouveau drama familial de NBC, Parenthood réunit plein d'ingrédients qui sont quasiment obligés de me plaire. Jason Katims, producteur et scénariste de Friday Night Lights comme showrunner. Peter Krause, alias Nate Fisher (Six Feet Under) pour toujours. Lauren Graham, la pétillante mère de Gilmore Girls. Un drama familial aux multiples personnages et une BO réunissant Bob Dylan (au générique !) et Andrew Bird, entre autres. Et ce pilote était plutôt convaincant. J'ai mis du temps à le regarder car j'ai bien peur que le show soit hélas, maudit. D'abord la géniale Maura Tierney (Urgences) qui tombe malade et doit abandonner son rôle, ce qui me frustre beaucoup, j'aurais adoré la revoir à l'écran. Puis une programmation retardée, un peu timide, dans une case horaire peu avantageuse. J'ai peur que ce soit bientôt annulé mais j'en pouvais d'attendre une mauvaise nouvelle, alors je me suis lançé, à mes risques et périls.
Donc oui, c'était sympathique. Un épisode d'introduction, qui prend son temps pour esquisser le portrait de cette grande famille. C'est pas facile au début de comprendre qui est qui et de retracer l'arbre généalogique des Braverman. Pourtant, à la fin, on connait presque tout le monde et je suis sûr qu'ils auront tous le temps de briller par la suite, si le show continue d'être aussi bien équilibré. Oui, car c'était fluide, plein de vie, émouvant, touchant, vrai. La marque de fabrique de Katims depuis FNL. Il faudra probablement un peu de temps avant d'être entièrement conquis par des intrigues qui sentent un peu trop le déjà-vu, mais qui se laissent suivre avec plaisir, tant le cast est parfait.
J'ai l'impression que Peter Krause se fait une spécialité des séries familiales, et des rôle de types débordé par ses parents, frères et soeurs. Il aura probablement plus l'occasion de briller que dans Dirty Sexy Money, et je suis heureux de le retrouver. Même si j'aurais préféré Maura Tierney, Lauren Graham est égale à elle-même, rafraichissante, naturelle, dans un rôle qui lui sied à merveille la mère célibataire. Ce sont pour l'instant les deux personnages qui sortent du lot et parce que j'aime ces acteurs, ceux qui m'intéressent le plus. Pour une fois, les gamins ne sont pas énervants, et ont tous une personnalité différente qu'il sera intéressant d'explorer, même si la maladie de Max est un peu too much d'emblée. De belles scènes, une profusion de relations qui devraient nous donner de quoi tenir toute une saison si le tout est maitrisée et oui, du Bob Dylan ! Non, j'avais lu des critiques assez dures envers Parenthood mais à part pour son côté peu original, j'ai passé un bon moment et c'est vraiment le genre de série que j'aime regarder une fois par semaine pour me détendre et passer d'agréables minutes en compagnie de mes acteurs favoris.
Pitié NBC, laissez lui une chance ! Après Southland, ce serait dommage d'annuler encore une fois une série aussi prometteuse alors que Heroes est encore à l'antenne !
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