Je suis plutôt surpris, car j'avais lu pas mal de critiques mitigés sur Parenthood, et moi, j'aime beaucoup. C'est une honnête série familiale, qui n'apporte rien de nouveau au monde de la télévision, si ce n'est des personnages attachants et des épisodes doux-amères, plein d'humanisme et de réalisme. Jason Katims est toujours au scénario et Friday Night Lights est une influence certaine. Tant mieux, ça fonctionne à merveille, ce deuxième épisode confirme la bonne impression du pilote.
Et comme souvent avec les deuxièmes épisodes, il développe les intrigues du pilote, sans pourtant tomber dans la redondance. On commence maintenant à savoir qui est qui et aucun personnage n'a le potentiel pour devenir un boulet, ce qui est un vrai soulagement. Je dirais même que j'adore déjà Crosby, sa nonchalance et ses répliques qui font mouche. Peter Krause est toujours excellent dans son rôle de père dépassé par les événements mais faisant de son mieux. Que ce soit pour l'Asperger de son fils ou son combat contre l'opossum (décidément à la mode à la TV US, après Men of a Certain Age et Parks & Recreations). Lauren Graham est vraiment touchante, surtout lors de son entretien, et dans sa relation avec une gamine en colère, pas trop caricatural. Enfin, l'affrontement entre Julia et Rackel est assez jouissif, surtout que les deux actrices sont agréables à regarder ! Les grands-parents supervisent le tout, et c'est très bien dosé.
Non, j'ai rien à reprocher à cet épisode, et je souhaite une longue vie à la série si la qualité se maintient. Mais l'opossum, il est encore dans le coin ? Peut-être un fil rouge pour la saison !
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