Parenthood a beaucoup de potentiel et ma seule inquiétude, c'est qu'après une aussi bonne introduction, la suite soit plus inégale. Jason Katims ne pourra pas écrire tout les épisodes et toutes ces intrigues vont bien finir par mal s'entremêler. J'ai passé un moment tellement agréable devant cet épisode que je ne peux m'empêcher d'être prudent, histoire de ne pas avoir le coeur brisé quand le show sera annulé ou qu'il connaîtra une baisse de régime.
Cet épisode n'en connaît aucune, et chaque intrigue a réussi à me toucher et m'intéresser. Le mélange drama/légéreté est dosé à la perfection. La relation avec Sarah et Jim, qui commence par une rupture et une panne de voiture et se termine par une réconciliation et un plat de lasagnes. L'attitude de Crosby face à son fils qui se termine par un attachement pour le gamin. Alors bien sûr c'est toujours un peu prévisible, et le happy end général à la fin pourrait lasser à force, mais pour l'instant, c'est juste savoureux. Grâce aux charmes des acteurs (Lauren Graham en tête) et à un montage efficace. Un peu comme Modern Family, le format comédie et l'aspect faux documentaire en moins. Des intrigues qui auraient pu paraître "boulets" comme la maladie de Max ne cessent de m'attendrir, surtout combiné à la frustration de sa grande soeur. Personne n'est laissé de côté et le foisonnement de situations et de personnages est maîtrisé du début à la fin. Sans oublier la bande originale, tout bonnement splendide : Grizzly Bear, Wilco, The Kooks, Brett Dennen, Loudon Wainwright III, The Happy Hollows (en guest) et toujours Bob Dylan au générique !
J'angoisse toujours en attendant la suite, je n'aimerais vraiment pas être déçu.
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