Doucement mais sûrement, la tension continue de grandir dans Breaking Bad et alors qu'on croyait qu'un double crash d'avion ou un cancer était la pire chose qui pouvait arriver à Walt, le voilà dans les emmerdes jusqu'au cou. Skyler qui envisage de vivre avec Ted et lui mène la vie dure, une tentative pathétique de vengeance qui entraîne son renvoi du lycée, un nouveau concurrent en la personne de Jesse, et un avocat plein de ressources sur le dos. Heureusement que Gus est là pour le maintenir en vie dans l'ombre, car sinon, il va pas tarder à se faire tuer ou à se tuer, le pauvre Walt. Oui, car on serait presque en train de le plaindre, malgré la folie qui s'est emparé de lui (la scène avec la plante verte dans le bureau de Ted est à mourir de rire !).
Seulement moi, je prends le parti de Jesse. Même si je ne comprends pas trop pourquoi un ex-addict se lance de nouveau dans la fabrication et le commerce de drogues, la manière dont l'élève commence doucement à surpasser le mentor est exemplaire. Le personnage a vraiment muri et Aaron Paul est tout aussi excellent que Bryan Cranston. Leurs affrontements risquent d'être passionnants. Et cela relance l'enquête de Hank, et l'empêche d'aller à El Paso pour se faire trouer la peau. Donc, c'est doublement intéressant, même si pour le coup, l'intrigue de Hank souffrait de quelques longueurs.
Je suis ravi de voir que Saul est toujours aussi présent, mais l'on découvre qu'il n'est en fait qu'un pion dans la machination de Gus, et que le Nettoyeur (comme je l'appelle) est un personnage génial, aux multiples enjeux. Les Cousins ne m'ont pas manqué, et Skyler est plus en retrait, après avoir volé la vedette à tout le monde dans l'épisode précédent.
Moins intense, mais tout aussi parfait, de la scène d'ouverture au plan final.
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