La cinquième saison de Seinfeld est plus inégale que la précédente, car elle manque d'un véritable fil rouge (si ce n'est le pathétisme de plus en plus prononcé de George ou le livre de Kramer sur les tables de café). Mais c'est toujours savoureux de replonger dans ces vieux épisodes, tellement certains d'entre eux sont de petits modèles de comédie rarement égalés.
Si des épisodes comme "The Fire" ou "The Bris" m'ont moyennement amusés, et que Kramer n'arrive pas toujours à me dérider, je retiens quand même quelques grands moments. George qui vit chez ses parents, le sauvage de la baleine, la chemise bouffante, les multiples petits amis de George et son changement de lunettes et d'attitude. La chance semble lui sourire lors du final et c'est jouissif de voir Jason Alexander changer un peu de registre.
La série commet quelques maladresses lors de cette cinquième saison, mais elle a déjà acquis une aura suffisante pour pouvoir se le permettre. À noter que les fans de séries pourront trouver Lisa Edelstein (House), Marlee Matlin (The West Wing), Sam Lloyd (Scrubs), Anna Gunn (Breaking Bad) ou bien Courtney Cox à leurs débuts.
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