La tension monte en même temps que l'excitation du spectateur devant cette série qui prend de l'ampleur l'air de rien, avec une vraie fluidité et un sens du récit surprenant pour CBS. Dans le même épisode, les scénaristes relancent les problèmes de Peter Florrick juste au moment où on le croyait sorti d'affaire et chamboulent la donne au cabinet d'avocats grâce à l'apparition du fantasque Jonas Stern. Alicia est mêlé aux deux intrigues et reste toujours aussi bouleversante.
Jonas Stern est un personnage atypique, dont le procès n'est qu'un prétexte pour de nouvelles révélations, aussi bien concernant Peter que le cabinet. Jamais Will n'a semblé aussi douteux et Diane aussi vulnérable. Bien sûr, Alicia n'accepte pas son offre mais elle a désormais un regard différent sur ses supérieurs, tout comme nous spectateurs.
Chris Noth apparaît peu mais a toujours la grande classe, surtout face à une call-girl plus vulnérable que dangereuse. L'actrice s'en sort bien, tout comme les gamins Florrick qui ne sont jamais énervants et ont tout à fait leur place dans le récit. Ils permettent un peu de légèreté sans jamais être parasites face à "la cour des grands". Et ce n'est pas la peine de répéter à quel point Juliana Margulies est magistrale, en particulier dans les deux scènes finales, face à la call-girl dans le parking où dans son face à face avec son mari.
Ca fait plaisir de regarder une bonne série, qui promet beaucoup pour la suite, avec un an de retard. Comme ça, je sais déjà que la qualité sera au rendez-vous prochainement et que j'aurais le droit à une deuxième saison. Je n'ai plus qu'à savourer la série, sans m'inquiéter.
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