1.02 Summer Time / 1.03 There's No C In Team


1.02 Summer Time

Bon, c'est un peu mieux. Laura Linney est impeccable dans son rôle, elle est capable de jouer la carte de la mélancolie comme personne. De toute façon, si on n'aime pas cette actrice, inutile de regarder ce show où elle est omniprésente.

La construction de cet épisode est d'ailleurs simple. On a Cathy dans chaque scène avec dans chaque scène un personnage différent avec lequel elle peut dialoguer et régler ses comptes. Souvent, ça commence par une première scène loufoque et souvent, la seconde rencontre est plus nostalgique, plus dramatique. Les scénaristes n'ont pas encore réussi à rendre tout le monde attachant ou à équilibrer le ton de la série, mais il y a un effort puisque ce deuxième épisode est beaucoup moins irritant et cliché que le pilote. Certes, la réconciliation avec la voisine n'aura pas duré bien longtemps, certes la thérapie de couple est vu et revue, certes le gamin est un boulet, mais on commence vraiment à sympathiser avec Cathy et on a envie de passer l'été avec elle, et surtout son taré de frère qui est le personnage auquel j'adhère le plus pour le moment. Ah oui et le médecin aussi, très touchant. 

Je décide donc de donner une véritable chance à la série qui aura attendu la fin de son deuxième épisode pour nous montrer son potentiel. À travers une scène jouissive de paintball !

1.03 There's No C In Team

Et encore mieux. Ma crispation devant la série s'efface peu à peu au fil des épisodes et c'est un très bon signe, ça me rassure. Parce que je veux vraiment l'aimer cette série. Laura Linney est éblouissante et les autres personnages ne sont pas en reste dans cet épisode bien construit. 

Du groupe de soutien au chien renifleur de cancer, les scénaristes passent en revue des figures imposés autour de la maladie, et ils le font avec une vrai fraîcheur. On ne s'ennuie pas dans cet épisode qui enchaîne avec une fluidité qui n'existait pas dans les deux premiers épisodes les scènes douces amères, les portraits de personnages névrosés qu'on finit par trouver attachant. Oliver Platt est parfait en mari paumé et le personnage du frère reste le plus intéressant, surtout maintenant qu'il s'est affublé de la jolie brune de Rubicon. J'ai toujours du mal avec le gamine et le côté un peu forcé de la relation de Cathy avec la jeune Andréa, mais je pense que je vais rapidement (devoir) m'y faire.

Jolie scène finale dans le salon transformé en plage. Et je veux le même tandem que Cathy !

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