Un deuxième épisode solide, avec son lot d'émotions.
Encore une fois, c'est l'intrigue de Joe qui m'a le plus touché. Le voilà qui tente à la fois de trouver le temps d'être un bon père et le temps de réaliser ses rêves. Je suis loin d'avoir la cinquantaine mais je m'imagine tout à fait devoir gérer ce genre de situation comme lui, en supprimant des choses de mon agenda et en finissant par tout faire à la fois. Pour l'instant, la chance lui sourit et les petites victoires de Joe sont toujours très émouvantes, tellement il les mérite. J'ai beaucoup aimé son sourire lorsqu'il réalise que son fils est en train de vaincre ses problèmes, même s'il a un peu abusé le temps d'un soir. Et même si le golf me passionne peu, j'ai hâte de voir Joe prendre de l'assurance et se lancer à l'assaut du tournoi.
C'est toujours un peu la même chose du côté d'Owen, mais le talent d'Andre Braugher et de Lisa Gay-Hamilton donne toujours beaucoup d’intérêt à leurs intrigues. Avec d'un côté Owen qui s'affirme comme un nouveau patron à la fois compréhensif et respecté et Melissa qui veut reprendre le travail mais découvre que ce n'est pas aussi simple. Leurs scènes de couples sont très juste et jamais ennuyeuses.
Mon seul problème avec cet épisode, c'est l'intrigue de Terry. J'aime beaucoup ce personnage et j'aimerais vraiment le voir dans quelque chose de plus intéressant, de plus touchant. Parce que ce genre d'intrigues, sensé apporter un peu de légèreté, n'est pas vraiment drôle et n'apporte rien au personnage (à moins que ces retrouvailles avec son ancienne collègue mène quelque part). Que Terry soit toujours celui qui apporte la légèreté n'est pas forcément une bonne idée, tellement il a du potentiel pour autre chose, comme on a pu l'apercevoir de manière trop courte lors de la première saison.
Ce qui fonctionne à chaque fois par contre, ce sont les repas entre les trois amis et leurs randonnées. On a également le retour de la femme fantasme de Joe et un beau montage sur "Crimson & Clover".
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