7.14 The Seminar


Bon, je le dis d'emblée, l'épisode est très moyen, encore plus maladroit que le précédent. Mais on lui pardonne parce qu'on a le droit à une introduction inoubliable, culte, que l'on attendait depuis toujours.

Michael Scott et David Brent réuni. Alors on oublie toute les invraisemblances que ça peut vouloir dire et on savoure cette réunion au sommet de deux personnages emblématiques, de deux acteurs comiques qui ont chacun donné une vision différente d'un même personnage. Tout va très vite, mais c'est parfaitement millimétré, on a le droit à un parfait résumé de ce qui fait la particularité de la version britannique et américaine et on rigole tellement qu'il faut remettre au début et se la passer en boucle. La presse a annoncé que Will Ferrel (joie !) viendra assurer la transition vers la huitième saison. Si jamais Ricky Gervais accepte d'en être, je sauterais assurément de joie et j'ai comme l'impression que cette apparition de David Brent sonne comme une promesse. En tout cas, c'est un clin d'oeil très réussi !

Le passage de flambeau est également présent dans l'intrigue principal de l'épisode. Avec un Michael que l'on sait très douée pour les ventes qui est là pour donner à Andy la confiance qui lui manque. Je doute que le Nard Dog soit un concurrent sérieux à la succession de Michael mais la série étudie avec nous ses possibilités. Andy s'en sort bien et la petite leçon de Michael est bien vu. Mais l'intrigue peine sur la longueur et ne sait pas trop quoi faire de tout ses personnages si ce n'est renforcer les mêmes caricatures, faire durer le moindre gag (Kevin qui vomit était dur à regarder), et reproduire le petit cirque habituel. Seul Kelly m'a fait rire avec son "Business Bitch !". Creed à la limite. Mais c'était très mince. 

Les scénaristes profitent de ce séminaire pour nous continuer de développer la renaissance du couple Michael/Holly. Rien de nouveau, toujours une belle complicité, un côté doucement idiot avec des imitations et un Michael qui finit par en faire trop et se retrouve rejeté. Rien de nouveau et on commence à trouver le temps long. Mais Steve Carrel se donne à fond et il a toujours assez d'alchimie avec Amy Ryan pour que ce soit la meilleure partie de l'épisode (excepté l'intro, vous m'avez compris). 

Le passage concernant Erin et Gabe sert purement à préparer la réconciliation avec Andy. C'est dommage de donner le rôle du bouffon à Gabe alors qu'il a plus de potentiel (sa référence à Slumdog Millionaire était amusante). Mais bon, au moins, Oscar a eu le droit à quelque chose de réussi et Pam avait elle aussi quelque chose à faire. 

Quand à Jim et bien... Et bien il a eu le droit à l'une des intrigues les plus inutiles de toute la série. Il passe son temps à ne rien foutre et quand il réapparaît, c'est juste pour une blague aussitôt commencé qu'elle se termine et laisse perplexe. Non, vraiment, je vois pas à quoi ça a servi à part de bouche-trou. Je comprends que John Krasinski tourne des films et a peu de temps à accorder à la série mais dans ce cas, mieux vaut lui offrir quelques jours de congés plutôt que ce genre d'intrigue insignifiante et sans saveur. 

Bon, Steve Carrel part bientôt, il va falloir remonter le niveau chers scénaristes. En tout cas, merci pour nous avoir offert la scène que j'attendais depuis toujours et surtout, de l'avoir réussi haut la main, en toute simplicité. Et j'emmerde NBC pour avoir tout ruiné en spoilant tout le monde depuis une semaine car je suis sûr que l'effet de surprise aurait encore mieux fonctionner...

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