Todd Packer est l'un des personnages les plus détestables de la télévision. Une sorte de version alternative de ce à quoi Michael pourrait ressembler s'il n'avait pas gardé son âme d'enfant. Ce à quoi Michael aurait pu ressembler s'il avait gardé sa méchanceté gratuite de la première saison. Mais comme Michael est en pleine phase de maturité, il doit renoncer à son ami et modèle. C'est fait avec drôlerie, parce que Todd on le déteste mais il nous amuse toujours autant, et parce que c'est toujours chouette de voir Michael grandir un peu aux côté de Holly. Le passage du Pac-Man est donc réussi, même si on peut se demander où a bien pu passer le personnage joué par Timothy Olyphant qui était sensé être le nouveau commercial de Dunder Mifflin...
Et puis il y avait comme un parfum de deuxième saison, avec David Koechner qui s'était fait rare dans la série, ou bien l'alliance improbable entre Jim et Dwight, toujours aussi efficace. La référence à Justin Bieber ("Justice Beaver" !) a déjà fait le tour de la toile et nous rappelle que la série peut-être une bonne machine à générer les répliques cultes liés à la pop-culture, bien avant Community. On retrouve également une Pam toute mignonne qui s'en donne à coeur joie à être corrompu par un Andy qui veut un nouvel ordinateur ou un Darryl qui aimerait bien quelques jours de congé. Les manigances liés aux petites histoires de bureau sont toujours un délice. Encore une fois, tout les personnages secondaires (ou presque) ont eu leur (bon) mot à dire et l'ambiance old school m'a vraiment réjouit.
Avec un épisode comme "Threat Level Midnight" ou avec le retour de Todd Packer, la série nous plonge en pleine nostalgie mais jamais de manière gratuite. Non, c'est pour mieux faire un bilan et faire aller de l'avant Michael. Qui se dirige tranquillement vers la série. La dernière ligne droite reprend dans un mois...
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