Il semble que les scénaristes ont enfin pris conscience que certains acteurs présents au générique méritaient un peu plus d'ampleur plutôt que de faire de la simple figuration. Après un semblant d'intrigue pour Tim, voilà que Rachel se voit affublé d'un background et d'un temps d'antenne bien plus long que d'habitude. Le seul problème, c'est qu'elle ne semble jamais vraiment faire partie de l'intrigue et n'apparaît que comme un prétexte pour une affaire pas aussi solide que d'habitude. Parce que déjà, il y a plusieurs invraisemblances et que bizarrement, je ne me suis pas autant passionné pour les aventures de ce repris de justice autant que d'habitude. Il y a pourtant des personnages hauts en couleurs, comme Flex, le dealer magicien, mais la magie semble un peu absente et la résolution trop facile. Bref, il va falloir faire mieux pour donner de l'ampleur à Rachel. Le personnage chargé du centre social a été mieux introduit en quarante minutes que la marshall en seize épisodes.
J'ai peut-être eu du mal à me passionner par l'intrigue principale car le reste de l'épisode est bien plus alléchant. La famille Bennett a le droit à une scène mais c'est une putain de scène. Une intro efficace, qui fout des frissons, grâce à une Margo Martindale impressionnante. Pressé de voir comment elle va devoir gérer l'arrivée de la mafia du Sud et comment Raylan va gérer cette nouvelle menace. De son côté, Boyd est toujours hypnotisant dans sa lutte contre les démons, à travers ses lectures, sa relation touchante avec Ava et sa tentation du Mal. Seul ce qui concerne l'ex-mari de Winona fait pâle figure en arrière-plan.
Boyd et la famille Bennett sont tellement passionnants que j'ai presque du mal à m'intéresser au reste. Je pense donc qu'il va falloir mieux équilibrer la balance pour que la suite gagne en solidité.
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