7.23 The Inner Circle


















Plutôt que de nous montrer d'emblée ce à quoi peut ressembler la série maintenant que Steve Carrell est parti, on nous offre un Will Ferrell Show. L'acteur n'était là que pour faire la transition mais son personnage n'aura au final pas servi à grand chose si ce n'est nous faire rire à l'occasion. Et quand j'arrive à oublier le fait que Michael vient de partir et que les scénaristes ont beaucoup de travail devant eux pour relancer le show, je me suis bien marrer devant les mésaventures de Deangelo Vickers. 

C'était laborieux et pas toujours très cohérent mais Deangelo a finit par révéler son véritable visage : celui d'un menteur manipulateur et complétement fou. Le genre de personnage qui sied bien à Ferrell qui s'en donne à coeur joie et nous livre une scène d'anthologie : la partie de air-jonglage sur fond d'Evanescence ! Son petit cercle d'initiés parvient également à me faire esquisser quelques sourires mais comme l'acteur a terminé son passage dans la série, il est aussitôt éjecté avec un twist final définitif. Je m'attendais pas à ça et il faut dire que non seulement c'est amusant, mais ça a le mérite d'être efficace et de conclure le personnage de Deangelo à son image : de manière loufoque et insensée. Cela n'aide pas au réalisme que le show était parvenu à réintégrer lors des adieux de Michael mais au moins, la voie est libre pour aller de l'avant. Et répondre à la question incontournable posé par Jim à la fin de l'épisode : "Now what ?". 

Malgré l'omniprésence de Ferrell, on a un apercu de ce à quoi pourra ressembler la prochaine saison puisque déjà, Steve Carrell ne figure plus au générique (presque un choc !) et ensuite, les personnages secondaires ne sont plus si secondaires que ça et ont plus de temps d'antenne que d'habitude. Ils sont beaucoup et plutôt bien utilisés et fidèles à eux-même. D'abord, Jim retrouve toute ma sympathie et son duo avec Dwight fonctionne encore, ce qui est rassurant puisqu'il s'agit avec Pam (toujours impeccable) du trio de tête de la série. De son côté, Ed Helms continue de faire du bon boulot en nuançant le personnage d'Andy tandis que Darryl semble tout désigné pour être le prochain manager. Le couple formé par Ryan et Kelly est toujours efficace, même s'il faudra leur apporter quelque chose de neuf à la longue s'ils ont plus de temps d'antenne. Par contre, je commence à en avoir un peu marre des blagues concernant le petit ami gay d'Angela et contrairement au conseil de Michael, Kevin devient vraiment une caricature. La petite nouvelle, Jordan, elle ne fait pas pour l'instant grande impression mais il semble qu'elle sera récurrente l'an prochain alors je vais attendre avant de juger. Quand à Gabe, je suis de plus en plus convaincu qu'il s'agit du Scranton Strangler...

L'ère post-Carrell commence sans prendre trop de risques, en offrant juste un terrain de jeu à Will Ferrell. Alors forcément, on ne peut s'empêcher de rire mais on peut également être inquiet pour la suite...

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