3.05 Nora


Au programme : un nouvel arrivant dans la famille Braverman, un revenant et de nouvelles combinaisons de personnages qui fonctionnent à merveille !

Nora : Quand Nora sera grande, Parenthood ne sera sûrement plus à l'antenne, mais Adam et Kristina pourront lui raconter la folle journée de sa naissance. Enfin, c'est plutôt tonton Crosby qui devra s'y coller. De manière surprenante, c'est lui qui se retrouve à l'hôpital en compagnie de Kristina, qui vient de perdre les eaux après avoir piqué une colère contre son irresponsable de beau-frère. Pendant ce temps, Adam se la joue gangsta-rap, lors d'un rendez-vous avec un groupe de hip-pop, le premier client du Luncheonette. C'est aussi ridicule que génial de voir Peter Krause habillé comme ça. Un mélange de clichés complétement à côté de la plaque et de légereté bienvenue. Je pensais vraiment que les scénaristes allaient jouer une carte plus dramatique autour de l'accouchement et au final, c'est fait dans la joie et la bonne humeur et Nora apparaît saine et sauve avec toute sa famille pour l'accueillir. Un bon moyen de nous montrer une facette plus drôle d'Adam et de réconcilier Crosby et Kristina une bonne fois pour toutes. J'étais juste déçu de voir Haddie autant en retrait alors que vient de naître sa petite soeur. Mais bon, elle est encore en phase post-rupture, elle a autre chose en tête j'imagine... Donc voilà, Nora est là et son arrivée a été gérée de manière plutôt originale par les scénaristes, sans en faire des caisses, sans virer dans le larmoyant. J'approuve (mais un peu moins le coup de l'infirmière black grande gueule, parce que niveau cliché raciaux, on a déjà eu notre dose avec Mista' Ray...)

Sarah/Seth : Histoire d'épicer un peu la romance avec Mark qui est pour l'instant bien trop fade, voilà Seth de retour. Le père en rédemption de la saison précédente a laissé place à un looser alcoolique qui vient foutre la merde chez Sarah. Pauvre Sarah. Qui ne pourra jamais connaître le bonheur sentimental. Pour l'instant, c'était l'histoire de deux scènes qui fonctionnent parce que Lauren Graham et John Corbett ont une belle alchimie, mais il faudra creuser un peu plus et impliquer les enfants pour que la suite soit plus consistente. À noter une mémorable intervention de Zeek. 

Amber/Max : Génial ! Mae Whitman semble pouvoir sublimer n'importe quelle intrigue, c'est incroyable. Même si j'ai du mal à avaler le fait que personne ne demande à Haddie de s'occuper de son frère, le duo formé par Amber et Max fonctionne à merveille. Je ne suis plus choqué de voir que la meilleure solution pour éduquer l'enfant c'est de l'amadouer avec des récompenses (les stickers de Gaby, les bonbons d'Amber) et du coup, j'ai trouvé chacune de leurs scènes aussi drôles que touchantes. Et comme Jabbar est un gamin parfait, il accepte les excuses sans problème. 

Crosby/Jasmine : Pas grand chose à dire sur l'éternel jalousie de Crosby vis-à-vis de son ex. Toujours sympa d'avoir DB Woodside dans le coin. Mais ce n'était qu'une esquisse d'intrigue, je pense que ça culminera par la suite. Et je ne sais pas encore si ça m'intéresse...

Julia/Joel : Pendant que toute la famille interagit dans des intrigues passionnantes, Julia vit dans son petit monde et continue d'être à la chasse de bébés. Bien sûr, à force d'aider cette pauvre Zoé, celle-ci finit par céder et accepte de refiler son gosse à l'avocate. Même Joel, d'habitude rationnel, finit par approuver. Mais comme il est encore tôt dans la saison et qu'elle fait la gueule à la fin, Zoé a encore le temps de changer d'avis et cette intrigue faiblarde risque bien de traîner encore en longueur...

Braverman of the Week : Dans la catégorie adulte, c'est Adam qui l'emporte parce que même si son costume était limite raciste, son enthousiasme pour la musique et la prestation enjoué de Peter Krause étaient délectables. Pour les ados/enfants, je vote pour le duo Amber/Max !

Un épisode qui a deux points faibles : l'intrigue de Julia et l'omniprésence de la bande originale. On a vraiment l'impression d'avoir une promo d'artistes indé en boucle de manière totalement gratuite et non justifiée la plupart du temps. À part ça, c'était très réussi.

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