4.16 Sweet Sixteen


Autant être honnête... J'ai regardé cet épisode le lendemain de sa diffusion, il y a donc deux semaines et je n'ai pas eu la chance de le revoir depuis. Parce que normalement, un épisode de Parks & Rec, je le regarde plusieurs fois de suite. Là, non. Mes projets m'ont laissés peu de temps pour le blog et mon ordi a eu la grippe, alors ça a un peu retardé cette chronique. Ce qui fait que - et c'est terrible - mes souvenirs concernant "Sweet Sixteen" sont un peu flous. C'est arrivé récemment avec The Good Wife. Je m'en veux parce que je n'ai pas cette habitude devant mes séries favorites. Et leur qualité n'y est pour rien car l'une comme l'autre sont en excellente forme en ce moment. Manquer de passion, devenir un téléspectateur passif devant des séries que je trouve pourtant exemplaires, ça me fait un peu peur franchement. Espérons que ce ne soit qu'une mauvaise passe, qu'un coup de fatigue éphémère. 

Si je suis peu enthousiaste pour écrire, je vais quand même vous dire que je l'ai été en visionnant cet épisode. Il était franchement réussi. Une nouvelle parenthèse concernant la campagne. Mais avec quand même un message concernant l'engagement de Leslie et une belle leçon de la part de Ron, sur le porche du châlet de Donna. Tout ça à l'occasion de l'anniversaire de Jerry, qui a le droit à son moment de gloire, tout en restant l'éternel victime. Dans le genre personnage secondaires devenues tout aussi indispensables et attachants que ceux au générique, Jerry et Donna sont tout de même des beaux exemple et s'attarder sur l'un d'entre d'eux dans une saison déjà chargée est une belle preuve de l'amour que les scénaristes portent à leurs personnages. Cela dit, les problèmes existentielles de Chris commencent à tourner en longueur et l'associer avec Andy est sympa, mais pas à refaire trop souvent, car ce sont deux personnages qui risquent de s'entraîner dans un océan de bouffonnerie et de caricature en unissant leurs forces. Mais finalement, Champion est lui aussi un personnage secondaire qui mérite sa place auprès des autres et qu'on lui accorde du temps. 

Cet épisode portait également un nouveau regard léger sur le couple improbable formé par Tom et Ann, qui est toujours aussi peu crédible mais toujours aussi fun, surtout lorsqu'une April bourrée s'en mêle. C'est la force du show : les intrigues sont tellement bien menées et les personnages tellement attachants, que ce genre de couple qui dépasse l'entendement reste tout à fait tolérable à nos yeux, voir franchement adorable. Tout comme cette histoire de campagne qui semble avoir des allures de présidentielles alors qu'il ne s'agit que des municipales dans une petite ville de l'Indiana. C'est peu plausible mais l'humanité du show et sa cohérence interne font que tout est possible et que l'on a raison de s'enthousiasmer même pour peu de choses, à l'instar de Leslie. 

Et à l'instar de Leslie, il va falloir moi-même que je suive les conseils de Ron et que je fasse des choix. Mes projets prennent chaque jour de plus en plus d'ampleur et même si j'aime ce blog, j'aime qu'on me lise et j'aime partager mes passions dans ces pages, il ne faudrait pas que je bâcle trop mes articles. Mieux vaut ne rien écrire que se forcer à écrire. J'en sais rien. J'ai encore des choses à dire mais je vais réfléchir aux bons mots de Ron Swanson dorénavant : "Never half ass two things, whole ass one thing."

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