BILLY - S01E06 Attendre et Voir par billylaserie
Résumé : Le shérif débarque au saloon pour interroger Sarah au sujet du mystérieux Billy. Celle-ci défend les Régulateurs et joue avec la crédulité de Brady. Au même moment, Sal doit monter la garde en compagnie d'Henry, qui n'est pas d'humeur très bavarde...
Commentaires : Le titre, c'est une traduction littérale de l'expression "Wait and See". Attendre et voir, c'est un peu ce que vous incite à faire depuis maintenant six épisodes, et j'espère que peu à peu, vous ne regrettez pas le voyage. L'intrigue ne décolle pas particulièrement ici mais comme je le répète souvent, c'est avant tout les personnages et leurs intéractions qui m'intéressent. Et ces quelques minutes permettent d'ajouter quelques couleurs à Henry et aux Frères Coe, de donner l'occasion à Sal d'avoir un nouvel interlocuteur, de m'amuser à rendre le shérif encore plus idiot (même si tout le mérite revient à Marc, le comédien) et à vous présenter Sarah, qui n'est pas seulement la putain du coin, mais aussi une agent double pour les Régulateurs. On découvre également Phil, barman local à la solde de McSween, qui sera récurrent. Bref, tout ce petit monde se met en place gentiment en se tapant la causette. J'espère que ça ne fait pas pour autant de cet épisode un moment de remplissage et que vous apprécierez passer un peu plus de temps avec d'autres personnages. En attendant que McSween avancent ses pions et que les Régulateurs passent à l'action...
Anecdotes : Le morceau joué par les Frères Coe en guise d'introduction est une improvisation. Les Frères Coe ont véritablement fait partie de la légende du Kid, mais en tant que cousins. Les deux comédiens, Quentin et Louis, ne sont ni frères ni cousins mais de très bons amis qui jouent ensemble depuis des années et sont plus ou moins inséparables.
Musique : Tandis que Arthur "Guitar Boogie" Smith rythme toujours le chaleureux saloon de Lincoln City, c'est Hank Williams et son "Kaw-Liga" (enregistré en 1952 et entendu récemment dans Moonrise Kingdom de Wes Anderson) qui vient clôre l'épisode sur une note assez épique. Pour ceux qui ne connaissent pas, Hank Williams est un grand parrain de la scène country américaine, au catalogue qui a inspiré une floppée de suiveurs et aux textes beaux à pleurer, qui est mort dans de mystérieuses circonstances alors qu'il somnolait dans sa Cadillac au Nouvel An 1953.
La semaine prochaine : Des feuilles mortes, des poix et Emile Zola.
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