9.07 The Whale

La véritable baleine, le vrai "Moby Dick", le seul défi gigantesque qui devrait accaparer tout le temps et l'énergie des scénaristes, c'est réussir à nous pondre une dernière saison correct. Mais on dirait que tout comme Andy perdu sur l'Atlantique, on ne peut pas vraiment compter sur des amateurs. 


Encore rien de vraiment drôle ou bien construit à se mettre sous la dent cette semaine. Le retour de Jan aurait pu être sympathique et lancer le défilé de revenants que toute bonne ultime saison se doit d'organiser, mais c'était surtout un prétexte pour caricaturer plus que de raison un personnage qui n'est plus qu'un gag ambulant. J'étais déjà pas content de n'entendre aucune allusion à Michael (il est même enlevé du montage consacré à Jan) et je suis un peu triste de voir que la dernière image que l'on aura de Jan est celle d'une pauvre tarée qui vampirise Clark Duke. Alors que son apparition dans "Sex Ed", pas beaucoup plus subtile certes, était plus en accord avec l'historique du personnage et sa relation avec Michael. Au moins, l'intrigue n'était pas une totale perte de temps : les femmes du bureau qui coachent Dwight était le meilleur moment de ces vingts minutes et c'est toujours chouette de voir que son "amitié" avec Pam n'est pas totalement oublié. Cela dit, je sais pertinnement qu'on ne peut pas parler d'évolution concernant Dwight car on reviendra au point de départ dès la semaine prochaine, c'est garanti. 

Tandis que le club "Movember" de Toby n'apportait rien au schmilblick, j'ai suivi d'un oeil distrait la suite des aventures du triangle amoureux Angela/Oscar/Sénateur, car ça traîne en longueur et c'est vraiment débile. Heureusement, on a enfin une révélation et j'ai hâte que tout cela soit oublié et relégué au cimetières des intrigues navrantes de la série. Le will they/won't they entre Erin et le nouveau est toujours un remake assez naze du Jim/Pam période deuxième saison mais au moins, c'est agréable de ne pas avoir à supporter Andy. Quand à Jim, les scénaristes essayent toujours de gagner du temps en étirant le plus possible son histoire d'investissement à distance en attendant qu'il puisse vraiment claquer la porte de Dunder Mifflin. Si c'est aussi ennuyeux à chaque fois, j'en viendrais presque à souhaiter que les Halperts prennent le prochain train pour Philadelphie...

Une ultime saison réussie reste donc toujours de l'ordre de l'illusion, du mirage, de la baleine blanche qu'on ne capturera jamais. Mais "Moby Dick", c'est aussi une ode à l'espoir et à la passion. Alors restons jusqu'à la fin et continuons d'y croire...

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