Bilan Saison 4

Il y a deux mois, on faisait le bilan de la troisième saison du Visiteur du Futur avec mon pote Gibet. Si vous connaissez pas la web-série, on vous invite à relire ça ou à aller visiter le site officiel. Mais attention : cette fois, on est pas contents du tout. Très déçus qu'on est. En colère même parfois. Il y a des SPOILERS aussi, je préfère vous prévenir. 

Dylanesque : On avait donc terminé notre dialogue autour de la troisième saison en concluant que, même si c'était moins magique qu'avant, c'était toujours excitant et ambitieux, plein de promesses. Depuis, on a vu la quatrième saison. Et ce fut une putain de douche froide. Pourtant, tout avait bien commencé avec un season premiere encourageant car il se recentrait sur Raph, le replaçait au centre de l'intrigue de manière très maline. La psychologie du personnage était abordé littéralement (par l'intervention d'un psychologue) et Raphaël Descraques nous replongeait dans le bain sans souci.

"La ballade de Raph et Stella" faisait à la fois officie de "previously on" nécessaire (c'est quoi déjà les Missionnaires ? Pourquoi continuer à suivre le Visiteur ?) et nous donnait l'aperçu d'un nouvel univers donnant son nom à la saison : Néo-Versailles. Je me disais : Descraques est vraiment doué pour relancer une saison et il a l'air de déborder de nouvelles idées, allons-y, ça va être chouette ! Mais avec l'intervention en guest du Joueur du Grenier, j'aurais dû me douter que quelque chose se tramait...


Gibet : Perso, je l'avais pas trop aimé ce season premiere. C'était efficace narrativement comme tu dis, mais je trouvais qu'on repartait d'un mauvais pied en terme de ton. Déjà, je trouve pas que le Joueur du Grenier, pour qui par ailleurs j'ai toujours de la tendresse malgré ses errances (sa BD, son concept qui tourne en rond, sa démission du Club des Gros Lards - tu nous manques Frédo reviens STP) soit un très bon comédien, et ça rend l'entrée dans l'épisode assez laborieuse. Mais surtout on sent partout une incapacité à écrire sans prendre en compte le fan. Les gags sont très rarement casés de manière organique, on a l'impression que Descraques se met la pression pour désamorcer le moindre truc un peu premier degré, et ça devient de plus en plus problématique à l'heure où la série pourrait devenir un vrai beau drama. Franchement, on dirait à plein de moments qu'il a peur de se faire engueuler s'il est sérieux plus de 20 secondes. C'est stérile et pour tout dire assez pathétique cette obsession perpétuelle du cool. 

Encore pire, on plonge dès les premières minutes dans le dark side de la série avec la blague pas terrible "L'apocalypse c'est pas cool. - Ah vous devriez en faire un t-shirt !" qui a vraiment donné lieu à des sortes de produits dérivés (pendant les avant-premières, ils distribuaient des affiches avec le slogan L'APOCALYPSE C'EST PAS COOL, et je serais pas surpris de les voir du coup en faire vraiment des t-shirts)... Voilà où ils en sont putain !! On se croirait chez Lucasfilm ! Ils en sont plus à bâtir un univers, construire des persos pour ensuite aviser et éventuellement produire du merchandising ; la construction du culte est incluse dans le processus de création ! Et qu'on vienne pas me dire que c'est moi qui suis de mauvaise foi, qui met volontairement les trucs dans le désordre pour noircir le tableau : cette histoire de SBRA ! comme salut à Néo-Versailles, c'est sûr et certain que Descraques l'a conçu en pensant "c'est bien, ça fera un petit geste catchy pour les projos ". J'en tiens pour preuve qu'à la projo de Nantes où j'étais, il y a eu un accord automatique entre Descraques et les fans : à peine les lumières étaient rallumées, que la foule faisait déjà un SBRA ! collectif - et Descraques de rétorquer "Ah c'est bien, j'ai même pas besoin de demander !". Le plus triste dans tout ça, c'est que malgré toutes les réserves que je formule par rapport à ce season premiere, je pense quand même que c'est le meilleur épisode de la saison.


Cette saison 4 pour moi a deux problèmes majeures :

- On se retrouve avec la même problématique qu'on avait dans Les Opérateurs, les persos n'existent pas. Ils sont agis. Descraques a dit qu'il avait commencé l'écriture avec un point A (la situation exposée dans l'épisode 1) et un point B (les dernières minutes du dernier épisode, avec le back-to-basics, le retour de la Brigade temporelle, etc.), et qu'en gros la composition de la saison avait consisté à faire se rejoindre les deux points, bon an mal an. Ca se sent terriblement. Par exemple, c'est très pauvre en terme de psychologie que Constance, qu'on nous a décrit en saison 3 comme un perso fort, avec des principes, prenne la décision fatidique de refonder la Brigade temporelle à cause d'un petit malentendu amoureux. Mais bon, il faut bien que l'intrigue avance, messieurs dames, désolé... L'autre conséquence fâcheuse de ce brodage entre deux points, c'est que ça pue le remplissage à tous les étages. Chaque situation est répétée au moins trois fois, sans qu'il y ait de variation profonde. Ca donne une saison 4 super statique, où par moments t'as l'impression d'être devant les pires moments de Game of Thrones, avec chaque perso qui fait du surplace de son côté, dans son propre décor, sans aucune interaction. Et on est pas aidés car en plus de tout ça M. Descraques cette fois-ci essaie d'avoir "un propos" - il y a toute une métaphore filée lourdingue sur le fardeau du créateur, la nécessité des histoires, le rapport aux fans... Et ça se voit que Monsieur a parfois préféré mettre de côté les ingrédients élémentaires d'une série correcte (genre raconter le cheminement d'un ou plusieurs protagonistes ?) pour "dire ce qu'il avait à dire". Alors déjà ce qu'il a à dire c'est pas très intéressant, mais en plus c'est pas du tout l'endroit !

- D'autre part, la réa est chiante... C'est la première fois que je trouve à me plaindre des talents de réalisateur de Descraques, mais là il rate à plein d'occasions de faire des trucs visuellement exaltants. Toutes les séquences qui se passent au théâtre sont affreusement statiques alors qu'il y avait moyen de faire quelque chose de super épique. Pareil, la séquence de la fête chez la Reine est embarrassante de vide. Y'a pas d'autres figurants que les acteurs, et ça échoue totalement à créer le tumulte et la tension recherchés. Même en terme d'univers, on comprend pas trop c'est quoi ce Néo-Versailles sans Cour. Après, je me doute qu'il y a des questions budgétaires là-dessous - mais à mes yeux c'est encore pire, ça veut dire qu'on touche à la limite absolue de la série, et peut-être même à la limite absolue de l'internet ! La séquence de la fête, je suppose qu'il n'y a pas de figurants car il y avait pas assez de thunes pour payer des figurants. Tu te dis "mais il a plein de fans qui sont prêts à figurer à la moindre occaz non ?" Non, car sur un tournage pro carré France Télévisions, ça se fait pas de faire figurer gratos. On se mord infiniment la queue. Être allé chercher la thune de la tévé pour en arriver à ce cul-de-sac ci, c'est vraiment triste..


Dylanesque : Wow, tu viens d'énoncer beaucoup de choses que je voulais dire en mieux que si je les avait dit. J'étais pas à l'avant-première en question mais ça m'aurait grave embarrassé, je n'en doute pas une seconde et j'avais pas besoin de ressentir encore plus de peine pour Descraques.

L'intervention - l'invasion ?" - des "youtubeurs" parmi les villageois de Néo-Versailles et les nombreux moments de fan-service ont suffit à me faire prendre un max de distance par rapport au récit. Et quand tu t'investis pas dans un récit où seul importe l'avancement d'une histoire bancale, il reste plus grand chose. Un Visiteur plus effacé que jamais, un Raph qui devient rapidement un personnage plus que secondaire (je crois que l'insupportable Octave a eu plus de scènes que lui), un Mattéo qui a une seule trajectoire très légère lié à la vengeance de Judith (et qui n'aboutit que sur un truc de compassion bâclé) et un Henri qui... Comment dire... Est-ce que Slimane pouvait encore plus rater son accent belge ? Est-ce que malgré ce ratage, Descraques aurait pu encore plus tirer sur la corde avec le Castafolte belge ? Le coupler avec une Katsumi isolé complètement dans sa caravane ne fait que rendre la chose encore plus épuisante. Lors du gag qui défile avec le générique de fin (une sex-tape entre ces deux-là), je ne savais plus si je regardais "Le Visiteur du Futur" ou un format court idiot de M6.

Encore une fois, il y a quelques bonnes idées sur le papier. Contrairement à toi, l'intrigue "fardeau du créateur" est quelque chose qui m'excitait au départ. Voir le Visiteur obtenir une reconnaissance illusoire l'éloignant de sa mission et de sa raison d'être, ça aurait pu donner lieu à quelques beaux moments dramatiques, que Florent Dorin aurait su exploiter, n'en doutons pas. Et en plus d'offrir de nouvelles couleurs à notre héros, ça aurait pu permettre à Raph de prendre le devant de la scène. Au lieu de ça, comme tu l'expliques très justement, le rire facile et le méta vient sans cesse désamorcer toute tentative de drama et empêchent les personnages de respirer à l'intérieur d'une intrigue redondante et ultra-claustro. Alors très vite, les bonnes idées deviennent des lourdeurs, le beau décor devient ennuyeux et tout le monde s'agite faussement dans un univers au point-mort, hanté par des stars d'un jour et des private joke qui vieilliront mal.


Le pire, c'est que personne ne fait vraiment d'effort. On sent que Raphaël Descraques est très heureux de ne pas s'impliquer davantage dans cette galère, Dorin fait le minimum nécessaire et les protagonistes de la Cour sont des caricatures ambulantes, pas trop aidé par leur partition qui ne décolle jamais. Dès que tu rencontres la Reine, Octave ou même cet insupportable chef de la garde copiant-collant Elie Semoun, tu as déjà tout vu, aucun traitement supplémentaire ne leur sera apporté, aucune trajectoire ne sera organique ou imprévisible. Seul Slimane s'en donne à coeur joie avec son accent de merde. Oh, il y a bien Simon Astier qui vient débiter quelques gags et m'a décroché deux trois sourires, mais lui et ses comparses des Missionnaires sont souvent maladroitement intégrés au reste. À chaque fois qu'ils apparaissent à l'écran, on utilise cette pauvre Constance (excellent exemple d'un bon personnage la saison précédente) pour faire de l'exposition et justifier la finesse du propos. Comme si Descraques improvisait et se servait d'elle et d'Henri pour mettre de l'ordre dans son cheminement à mesure qu'il écrit. C'est particulièrement relou lors du final, divisé en deux : la partie action en pilotage automatique et la partie résolution en explications bourratives. 

Et oui, le pire, c'est que même la réalisation ne nous stimule plus. Ne servant plus de propos intéressants, elle se déplace bien proprement dans des décors faussement dégueulasses et, à l'image du cast, elle suit mollement les mouvements de comédiens qui sont désormais sur un tournage pro financé par France 4, alors respect. Quel ennui.

Gibet : Je crois que tu viens de mettre l'accent sur un truc fondamental : y'a absolument plus personne qui s'amuse dans cette saison 4. Le cast régulier fait mollement le taf, les seconds couteaux ont encore un peu envie d'y croire mais ils ont rien à jouer, Descraques roupille derrière sa cam et son ordi... J'ai même trouvé le montage paresseux. A la projection, y'a un moment où je suis totalement sorti du truc car je voyais juste l'enchaînement des plans. C'était une séquence de dialogue entre la Reine et le Visiteur, filmé en un champ-contrechamp et quatre ou cinq plans, je saurais pas dire dans quel épisode. Mais le montage y avait l'air d'avoir été fait par un ordi, programmé pour changer de plan toutes les cinq secondes et donner une illusion de rythme. Comment est-ce qu'ils espèrent qu'on s'amuse si eux-mêmes s'emmerdent si franchement ?

Dylanesque : Oui. Ce qui m'avait tellement plu auparavant, c'est que le VDF mêlait de l'ambition avec de l'humanité. De l'aventure avec de l'humour. De la maîtrise avec de la simplicité. Et on a jamais pu lui reprocher de ne pas être fluide ou ludique à visionner. Tout ça a disparu. Doucement au départ et puis sûrement à partir de l'épisode 7 ou 8 (j'ai déjà oublié honnêtement, c'est vous dire), à partir du moment où tout ce qu'il reste, c'est une intrigue qui doit se terminer. Sous des tonnes de musique parce que, bordel, chaque seconde est rempli de violons pour souligner à mort des émotions qui ne sont pas là. Quand on revoit Raph et Stella dans l'ultime épisode et qu'ils sont en train de rompre, je me dis "allez, c'est le moment, au moins pour eux, c'est le moment de redevenir des personnages". Et non : la Reine dédramatise immédiatement la tension et on nous vole quelque chose qu'on méritait, quelque chose qui avait de la valeur : de vraies émotions. Attention, un créateur, quel qu'il soit (à part peut-être un papa et une maman) n'a aucun compte à rendre à personne. Mais ici, Descraques semble vouloir sans arrêt en rendre à son public (le nom du Visiteur, des figurants sortis tout droit du French Nerd Forum) alors que, quitte à oser lui demander un truc, je voulais juste qu'il nous offre des personnages. Golden Moustache existe déjà, pas besoin de tout sacrifier pour eux. 


Jusqu'au bout, j'ai cru de voir resurgir quelque chose. La fuite des villageois dans différentes époques m'a même enthousiasmé pour une potentielle cinquième saison. Le retour à la case départ sous forme de "boucle est bouclé" ressemblait trop à un tag collé à la fin en vitesse qu'à une ouverture excitante. Tu as pensé quoi de la fin ?

Gibet : La fin... Les trois derniers épisodes de la série, qu'on se le dise, c'est les pires épisodes de la série, pour toutes les raisons qu'on vient de dire. Malgré ça, la fuite des villageois par le portail, et la boucle finale m'ont paru sur le coup être des bonnes bases pour une cinquième et ultime saison, en mode classique retour au source de fin de série - j'étais curieux de voir ça. SAUF QUE FINALEMENT Y'AURA RIEN À VOIR ! C'est vraiment abusé de lâcher l'affaire au moment où y'a moyen de composer l'intrigue la plus épique qui soit, avec la team VDF vs la team Brigade temporelle et leur poursuite à travers l'espace-temps. C'est presque criminel de s'arrêter là ! Soit on s'arrêtait à la fin de la saison 3, soit on allait jusqu'au bout du délire, mais s'arrêter là, sérieux ?! Quelle triste fin pour ce qui a été à une époque la série la plus excitante de tout l'interweb... On pourra dire au moins que Le Visiteur du futur est un parfait exemple de ce qu'Internet peut produire à la fois de meilleur et de pire. 

Dylanesque : Et j'ai cru comprendre que tu avais eu le courage de lire le "roman" écrit par Slimane et Descraques, nous narrant la jeunesse du Visiteur ? Fais gaffe, va falloir payer, te ruines pas pour quelqu'un en qui tu ne crois plus, mon pote !

Gibet : Pour ce qui est du roman, déjà, je te rassure, je paierai que dalle. J'ai juste lu le premier chapitre car il est gratos. Et comme prévu, bin Le Visiteur du futur en roman, écrit par Slim, ça fonctionne pas du tout. Et tout ce qui marchait pas dans la saison 4 est là, mais encore pire. Après je suis pas forcément bon juge, car j'ai tendance à être beaucoup plus sévère avec les trucs écrits que les trucs filmés, alors je te laisse goûter par toi-même, via quelques citations :

"À son arrivée, la place Saint-Mozinor était déserte. Il lui avait fallu un bon moment avant de trouver Sandy, assise en terrasse du café Debbache." (je précise Mozinor et Debbache sont des gens qui font des vidéos sur Internet)

"Il avait beau y être habitué depuis la saison 1, Raph était toujours impressionné par l’énergie que son ami mettait dans ses prédictions." 

"Raph, qui sentait que la conversation allait prendre des allures de fly fucking, s’esquiva vers la fenêtre."


Et le pire...

"Depuis que le clonage avait été autorisé pour les très grands joueurs, les clubs les plus riches pouvaient s’offrir des cellules souches de Ronaldo, de Pelé ou même de Stéphane Guivarc’h – si tant est que cela serve à quelque chose. Les prouesses de la génétique étaient telles qu’il était devenu possible de corriger certaines imperfections physiques. Le nouveau Franck Ribéry, fort d’un tout nouveau sex-appeal, se faisait d’ailleurs l’égérie des progrès spectaculaires réalisés en la matière. Ainsi la première période avait vu Oliver Kahn servir un long ballon à Lionel Messi, qui après avoir éliminé coup sur coup Basile Boli, Jean-Pierre Papin et Thierry Roland, avait pu pénétrer la surface marseillaise. Messi avait alors pu centrer en retrait pour offrir un caviar à Lionel Messi, qui n’avait plus eu qu’à tromper Fabien Barthez. D’aucuns murmuraient entre deux pastis que posséder deux Messi dans la même équipe n’était pas très sport, mais Paris ayant les moyens de se les offrir, rien n’interdisait légalement cette pratique. L’ouverture du score parisienne avait soulevé le Stade de France dans un grondement mêlé de joie et de haine. La tension était encore montée d’un cran lorsque monsieur Peroy n’avait pas hésité à mettre la main à la poche pour sanctionner Eric Cantona, coupable d’un tacle à la gorge sur un joueur parisien parti à l’échauffement.

Par la suite, la rencontre n’avait plus connu d’événement marquant pendant un long moment, les Parisiens conservant jalousement leur maigre avantage, et les Marseillais peinant à trouver le chemin des filets. Il avait fallu attendre la 91e minute pour que Bernard Tapie ose un coaching audacieux. Un silence religieux s’était soudain fait dans tout le stade, semblant mettre d’accord Parisiens et Marseillais autour d’une icône mutuelle : Zinédine Zidane venait de faire son entrée sur un terrain pour la première fois depuis des décennies. Rapidement, la tension avait repris ses droits jusqu’à atteindre son paroxysme dans les dernières secondes du temps additionnel. Dans un geste fou, et sous les yeux d’un public proche de l’apoplexie, Zidane avait lancé sa jambe gauche dans les airs. La balle, semblant mettre une éternité à lui parvenir, était venue mourir sur son pied, et avant que Jean-Luc Ettori ait pu prendre conscience de ce qui se passait, elle tournoyait au fond des filets façon Olivier Atton."

Dylanesque : Ah merde, c'est tragique ce qui se passe là. Slim, sors regarder la Coupe du Monde avec des amis si tu veux, mais nous infliges pas ça s'il te plait. De toute façon, il ne m'infligera rien du tout, car je suis pas obligé de lire et je me contenterais de tes citations. Le méta est mort, vive le méta ! D'ailleurs, Descraques a suivi Community d'un peu trop près à mon avis... et moi qui me réjouissais pour une ultime cinquième saison qui allait revenir aux sources pour mieux remonter la barre, je crains le pire si jamais le VDF revient. Je crains le pire et je ne m'enthousiasme plus du tout. 


Le meilleur et le pire du web, tu as bien résumé le parcours du VDF. Ce fut longtemps le meilleur alors on va pas complètement cracher dans la soupe. Juste vous déconseillez d'embarquer pour Néo-Versailles au risque de revivre les moments les plus nazes de Neo-Youtube et de voir des copains profiter mollement de l'argent de France 4 pour nous ennuyer. Toi qui était fan avant moi, je te laisses le mot de la fin. Et peut-être une ouverture pleine d'espoir ? 

Gibet : Si le web s'arrêtait à François Descraques, à Golden Moustache, Studio Bagel, Radio Navo, ce serait effectivement à se flinguer. Mais pendant que Le Visiteur du futur fanait doucement, d'autres gens, autrement plus frais et sincères, ont eu le temps de proposer des trucs frais et sincères. Et c'est de ces gens-là dont on va essayer de parler ici à partir de maintenant, dans le rendez-vous web-série de DylanesqueTV, des gens qui méritent nos clics parce qu'ils se servent pas de leur cam pour maintenir dans le coma des univers moribonds, mais pour essayer des trucs, et être contents.

Dylanesque : Vendu. À suivre donc...

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