Souvenirs d'ER #11

Le 19 septembre dernier, ER a eu vingt ans. C'était en tout cas la date anniversaire de la diffusion du pilote sur NBC, en 1994. Pour fêter ça, retour avec ce "magazine" sur l'histoire de la série ou plutôt, mon histoire avec la série.

WAITING ROOM / Dans la salle d'attente du County, je croise Whisperintherain, ancien camarade blogueur devenu étudiant sous les ordres d'Archie Morris. Il semble épuisé et presque endormi au milieu des patients. Je lui propose de faire une pause pour qu'il me parle de son expérience. 


ER, ça a commencé comment pour toi ? Le 19 septembre 1994 ? Lors de la première diffusion française ? Ou avec les rediffusions ? 

Whisper : Le jour de la première diffusion française, un jeudi soir de juin 1996 sur France 2. Je me souviens d'une bande-annonce vue quelques jours auparavant qui donnait presque l'impression de présenter une dramedy en mettant l'accent sur les boulettes de Carter et les répliques cinglantes de Benton. Et bien sûr, de ce grand soupir de soulagement en voyant réapparaître Carol bien vivante dans le second épisode.

C'est quoi, d'après toi, l'âge d'or de la série et le début de son déclin ? 

Whisper : Les quatre premières saisons sont très fortes; Je suis plus mitigé sur la saison 5 dont les arcs sont dans l'ensemble plus faibles (je pense notamment à l'histoire d'Amanda Lee qui semble tout droit sortie d'un soap ou encore celle du couple Ikabo, Mark Greene n'a pas été gâté cette année-là selon moi). La saison 6 est une année de transition surtout marquée par les départs, arrivées (et un retour) qui, malgré quelques épisodes très forts, reste pour moi un niveau en-dessous des saisons 7 et 8 que j'adore. Je serai moins clément que Nicolas : pour moi le déclin de la série s'amorce dès la saison 9. Je trouve personnellement l'intrigue de Pratt et son frère adoptif déficient mental insupportable, ce n'est pas un secret que je ne suis pas très fan de la relation amoureuse entre Carter et Abby, j'ai aussi du mal avec l'histoire du frère de cette dernière qui fait à mes yeux redite de celle autour de sa mère et surtout, on voit de plus en plus que les scénaristes ont du mal à composer avec le nombre élevé de personnages réguliers. 


C'est un défaut qu'on avait déjà pu constater précédemment, vu l'utilité toute relative de personnages comme Cleo Finch et Dave Malucci, mais c'est plus gênant quand ça commence à concerner des figures établies de la série. Malheureusement, on voit bien qu'on ne sait plus trop que faire d'Elizabeth Corday après son veuvage, de Jing-Mei Chen après l'adoption de son fils ou encore de Susan Lewis qui, en dépit d'un retour annoncé en grande pompe avant la saison 8, ne retrouva jamais la place de choix qu'elle occupait aux débuts de la série et finit d'ailleurs par sortir par la petite porte au début de la saison 12 au détour d'une réplique de Kerry Weaver. 

Avec le départ de Susan mais aussi et surtout celui de Carter, ER perd les derniers membres de sa distribution d'origine et les choses ne vont pas en s'arrangeant avec une douzième saison bancale qui doit se reposer en grande partie sur le personnage récurrent de Victor Clemente pour tenter de compenser la faiblesse de ses personnages principaux masculins, ce brave Luka Kovac ne pouvant faire contrepoids tout seul face au trio de boulets constitué par Gregory Pratt, Ray Barnett et Archie Morris. Les relations entre les personnages sont aussi de plus en plus mal traitées à ce stade, entre celle de Neela et Gallant, à la fois distillée au compte-gouttes et expédiée à toute allure, et les retrouvailles d'Abby et Luka, amenées assez maladroitement suite à la rupture de ce dernier avec Sam. Je revois actuellement la saison 13, donc mes souvenirs de la fin de la série sont moins frais, mais j'avais toutefois apprécié de retrouver tous les visages familiers venus passer une tête dans le coin en guise d'adieu.

On t'amène au County Hospital : quel médecin pour te soigner et quel médecin pour faire une partie de basket sur le parking des ambulances ?

Whisper : J'ai envie de dire que ça dépend du motif de mon admission aux urgences. Si mon état nécessite une intervention chirurgicale, je veux Elizabeth Corday et personne d'autre, parce que c'est la meilleure tout simplement et parce qu'elle place toujours l'intérêt du patient au-dessus du sien. Pour une partie de basket, je vais choisir Mark Greene, parce que c'est le joueur le plus expérimenté et parce que c'est quelqu'un avec qui on peut facilement discuter de ses petits tracas, qu'ils soient d'ordre personnel ou professionnel.

Un comité d'experts fait appel à toi pour dresser une liste des 100 meilleurs épisodes de télévision. Tu es en charge de sélectionner un seul épisode d'ER. Lequel et pourquoi ?

Whisper : Mais pourquoi diable ce comité me veut-il du mal ? Je suis censé choisir UN épisode parmi 331 ? La tâche est ardue mais je pense que je vais répondre "Fathers and Sons" dans la saison 4, pour sa portée universelle. Quelle que soit notre histoire personnelle, il nous interpelle tous sur la relation que nous avons à notre père.



Quel acteur d'ER aimerais-tu revoir à la télévision et quel genre de rôle lui conviendrait le mieux ?

Whisper : Ce sera peut-être une réponse considérée comme surprenante mais j'ai envie de dire Scott Grimes, parce que même si Morris est loin de demeurer le personnage le plus intéressant de la série, j'ai toujours pensé que c'était un acteur talentueux et je l'aimais déjà beaucoup dans Party of Five. Comme il a fait ses armes dans la catégorie "sous-fifre comique" dans des séries à dominante dramatique, j'ai envie qu'on lui donne l'opportunité de porter une comédie, mais il n'est probablement pas considéré comme assez "bankable" pour ça, malheureusement.

D'après toi, il se passe quoi au Cook County en septembre 2014, vingt ans après le pilote ?

Whisper : Jerry, Haleh, Lydia, Chuny, Lily et Malik apprennent avec stupeur que Carter et Jeanie se battent contre une invasion extra-terrestre alors qu'Elizabeth voyage dans le temps et l'espace. Carol a épousé Mr. Big et ouvert un cabinet d'avocats avec Logan Huntzberger. Doug vend du café et Abby est sur le point de découvrir que son mari Jimmy McNulty a une liaison avec Alice Morgan, la femme de Pacey Witter. Il paraît même que Cynthia Hooper enquête sur les crimes sexuels à New York.

Oui et même qu'on a vu le fantôme de Mark Greene se battre contre des nazis. Merci Whisper et bon courage pour le reste de ta garde (et de ton intégrale...). 


ADMISSIONS / Tu le pointais du doigt comme acteur du déclin de la série et tu n'es pas le seul : Gregory Pratt est pour beaucoup synonyme de boulet. Alors on va tenter aujourd'hui, avec un peu de recul, de répondre à une question difficile : est-il si terrible que ça ? 

D'abord, il faut préciser que je n'ai rien contre Mekhi Phifer : c'est loin d'être un mauvais acteur et quand il débarque à la fin de la huitième saison, rien ne laisse présager qu'il deviendra aussi controversé. Il est juste un symbole d'une nouvelle époque qui débute suite à la disparition de Mark Greene, avec qui il a le temps de partager une seule garde, la première pour lui, la dernière pour notre cher cancéreux. Arrogant et désireux de faire ses preuves, il manque singulièrement de tact et se montre beaucoup moins attachant que Michael Gallant, l'autre nouvelle recrue de la saison. Mais on lui laisse le bénéfice du doute et on se dit que, comme Carter ou Lucy à leurs débuts, il va apprendre et évoluer pour devenir, éventuellement, un médecin un peu plus mature. 

La neuvième saison sera décisive : en le plaçant en quarantaine avec Carter, Abby et Jing-Meï durant l'épidémie de variole, les scénaristes semblent avoir vraiment l'intention de l'intégrer et de le placer au même niveau que les vétérans. Et afin de l'humaniser, ils lui inventent un frère handicapé mental, histoire de nous montrer que Pratt a beau être une tête brûlée au County, il a des excuses. C'est assez maladroit et surtout, pas vraiment passionnant. Tout comme sa relation avec Jing-Meï, sans véritable intérêt. Parce que c'est aussi une histoire de mauvais timing : la neuvième saison, comme j'ai déjà pu l'expliquer longuement (cf : Souvenirs d'ER #7) souffre d'un cast trop nombreux et mal exploité, créant un déséquilibre qui va pousser sur le devant de la scène une Abby elle aussi embourbé dans des problèmes avec son frère et un Pratt qui n'a pas notre sympathie autant que l'infirmière, alors que Carter, Elizabeth et les autres sont en retrait. Et puis en se montrant désagréable avec Gallant, Pratt nous rappelle que c'est ce dernier qu'on aurait aimé avoir plus de temps d'antenne. Quand l'intrigue concernant Leon se termine en jus de boudin, on réalise que Pratt n'a pas vraiment évolué depuis son arrivée au County et qu'il continue de faire les mêmes erreurs et de n'en faire qu'à sa tête. Il stagne et avoue qu'il préférerait aller bosser ailleurs. Très bien, on ne le retiens pas et c'est avec le 200ème épisode, "When Night Meets Day" qu'il se montre le plus intéressant car c'est sensé être son dernier. 


En fait non : quand débute la dixième saison, Pratt est toujours dans les parages. Désormais résident, il se montre plus insupportable que jamais, se confrontant sans arrêt à Susan ou Luka et étant particulièrement sévère avec ses élèves, sans jamais que ce soit totalement justifié ou intéressant. Il se sépare de Jing-Meï, continue de faire de l'ombre à Gallant en sortant notamment avec la sœur de ce dernier. Il s'achète une voiture de luxe et devient définitivement quelqu'un d'antipathique. Il existe sans aucun doute des médecins de ce genre mais ici, c'est très pauvre dramatiquement et surtout, très redondant : Pratt fait une connerie, Pratt reçoit une leçon d'humilité, Pratt recommence. L'âge d'or d'un boulet qui s'étend au moins jusqu'à la douzième saison, ne faisant qu'empirer à mesure que Greg monte les échelons et ne s'arrangeant pas quand il forme un duo avec Morris, autre boulet notoire (mais qui finira par se racheter auprès de nous). Qui se souvient des intrigues personnels de Greg durant cette période bien inégale de la série ? Ses tentatives pour aimer son pote alcoolique à ne pas aller en prison, les retrouvailles avec son père Danny Glover et son frangin venu tout droit de Smallville, ses multiples romances où son manque de maturité font de lui un Don Juan bien médiocre ?

Pour tâcher de remédier à ça et offrir enfin un coup de pied au cul du boulet de service, Luka décide de l'envoyer au Darfour. Une solution qui aurait pu être efficace mais non : Pratt s'y montre égal à lui-même (on ne peut pas reprocher aux scénaristes un manque de cohérence) et c'est l'épisode de trop dans l'arc africain. Noah Wyle n'avait pas besoin de voir son retour malmené par un boulet qui ne revient pas transformé par son expérience (ou si peu). La route est encore longue avant la rédemption.


Après une treizième saison où Tony Gates vient le concurrencer dans la catégorie boulet, il faudra attendre le départ de Luka pour que Pratt, devenu vétéran aux urgences, devienne enfin quelqu'un à qui on fait confiance et qui ne fatigue pas à chacune de ses apparitions. Quand il pose sa candidature pour devenir chef des urgences, on ne voit pas de meilleur candidat et on se dit pourquoi pas. Plus réfléchi et compatissant avec ses internes et ses patients, enfin dans une relation solide avec une radiologue, Pratt a mis tellement d'eau dans son vin qu'il est une présence presque réconfortante et, en même temps que Morris, devient ironiquement celui à qui on se rattache alors que le reste n'est pas convaincant (je reparle de cette maudite Saison 14 plus bas). Il se montre même un soutien pour Abby, Neela et assume plutôt élégamment son rôle d'ancien et de nouveau taulier. Alors bien sûr, c'est le moment idéal pour le tuer !

Putain... Suite à l'explosion d'une ambulance, Pratt est dans un état grave et alors que j'ai toujours souhaité que ça lui arrive, me voilà en train d'espérer qu'il survive et d'être ému en même tant que ses collègues tâchant de le ramener à la vie. Mais non, ER a décidé d'ouvrir son ultime saison sur un énième décès, probablement celui de trop et alors qu'on commençait tout juste à l'apprécier, on perd un membre solide du service. Pour répondre à la question initial : Pratt était un boulet certes mais il aurait suffi d'une saison de plus en sa compagnie pour que l'on garde un meilleur souvenir de lui. Pas seulement celui d'un personnage qui aura monopolisé le temps d'antenne des autres pour ne rien nous offrir d'intéressant pendant au moins quatre ans. "Life After Death" est un beau gâchis, qui nous fait regretter d'avoir investi autant de temps dans l'espoir de voir un éternel gamin grandir un peu. Le seul point positif de cette décision : c'est maintenant Morris qui le champ libre pour donner le ton. 


SALLE DE REANIMATION / C'est dans une salle de la réa (la 2, c'était ma favorite) que j'examinerais à chaque fois une saison au hasard (pas dans l'ordre, sinon je m'ennuierais). Et le tirage au sort a désigné... la quatorzième saison. 

Qui est, disons le franchement et sans plus attendre, la pire saison de la série. Celle que j'ai trouvé la plus médiocre en tout cas et il y avait pourtant de la concurrence, en particulier avec les deux années précédentes. Mais celle-ci, malgré sa courte durée (suite à la grève des scénaristes) parvient à rassembler de manière assez incroyable tout ce qui ne fonctionne pas et à l'aggraver. C'était, je me souviens, la première saison que j'ai suivi en direct des USA (si vous fouillez dans les archives du blog, vous trouverez donc mes premières critiques) et aussi celle qui aurait pu être la dernière car tout le monde parlait à l'époque d'une rumeur d'annulation. C'était l'année de ma terminale et de mes premiers amours alors j'avais d'autres intérêts plus pressants que de penser au Cook County, ce qui n'a pas aidé à rendre mon visionnage excitant. Je passais de biens meilleurs moments devant The Office et Mad Men, ce qui faisait de moi un fan infidèle mais que ne méritait pas David Zabel.


J'ai déjà dit tout le mal que je pensais de la treizième saison (cf : Souvenirs d'ER #5) qui se terminait sur un season finale bien naze avec une amputation, une émeute et le départ sans cérémonie de Luka. La seule chose que je trouvais prometteuse, c'était l'arrivée de Stanley Tucci dans le rôle du docteur Moretti, quelqu'un qui allait faire le ménage et qui était tout à fait charismatique et compétent. Et bien parlons-en de Moretti : il suffira d'une poignée d'épisodes pour que le personnage soit entièrement ruiné. Il suffit pour ça de l'éloigner peu à peu de l'hôpital pour lui offrir une intrigue copié-collé en compagnie d'un fils bipolaire et de faire de lui un monstre qui fout une Abby bien mal en point dans son lit avant de quitter l'hôpital la tête basse. Un exemple frappant et alarmant du fait qu'on ne sait plus écrire de personnage dans ER. La même année verra aller et venir d'autres ratages phénoménales qui nous auront bien fait perdre notre temps : Skye Wexler, la remplaçante de Moretti qui sera d'emblée envoyer dans le lit du Dubenko pour disparaître sans explication au bout de cinq épisodes et Harold Zelinsky, le nouvel interne de Neela qui est un puceau ayant à peine la majorité et qui aimerait bien coucher avec sa nouvelle mentor. Sans commentaires. 

L'un des problèmes majeurs d'ER, c'était d'avoir parfois un cast bien trop conséquent et pas assez de temps d'antenne pour exploiter tout le monde correctement. Avec les départs successifs de Laura Innes, Goran Visjnic et Shane West, la distribution de cette saison comptait seulement six personnages principaux, l'occasion de faire enfin un travail plus concentré autour d'eux et de ne pas s'éparpiller en digressions comme ce fut le cas dans l'épuisante treizième saison. Et avec un nombre d'épisodes moins nombreux, c'était aussi le moment de raconter des intrigues plus concises. Au lieu de ça, la situation s'aggrave : avec l'arrivée des ratages complets dont je parlais juste avant, on n'a même pas le loisir de passer plus de temps avec les médecins au générique de la série. Pire : comme on l'a vu avec l'exemple de Moretti passant la nuit avec Abby, nos "vétérans" sont malmené et presque ruiné par des scénaristes qui n'ont plus rien à raconter. Pauvre Maura Tierney qui, après avoir volé la vedette à tout le monde pendant des années, accédait enfin à la tête du casting et se retrouve cantonné au rôle de femme éploré qui est incapable de s'en sortir sans son mari et se remet à boire, causant presque la mort de leur nouveau-né. Les problèmes de boisson d'Abby furent largement évoqué par le passé, il n'y avait pas besoin d'en remettre une couche, pas de manière aussi peu subtile en tout cas. Résultat : Luka revient en sauveur et Abby passera le reste de la saison à se réconcilier avec tout le monde, sans jamais avoir eu l'occasion de donner le ton ou même de passer plus de dix minutes à faire son travail. Une honte. 


C'est le cas le plus grave (car le personnage que j'aimais le plus) mais, pendant ce temps, Neela continue de sa descente aux enfers. De petite nouvelle attachante et digne héritière de Carter, elle est devenue la femme fatale du bloc opératoire, dont tout le monde tombe amoureux et qui passe plus de temps dans des triangles amoureux que face à un patient. Entre son interne insupportable et l'arrivée de l'immonde Simon Brenner, elle sera une femme objet pendant une bonne partie de la saison, cela culminant avec une nouvelle séquence de rêve éveillé qui voit l'apparition d'un dromadaire sur le parking des ambulances. Oui, un dromadaire. La situation n'est plus excitante pour Sam qui se teint en brune et se met à sortir avec Gates. Elle perd ainsi tout intérêt à mes yeux. 

Qui sort gagnant de tout ça ? Et bien, contre toutes attentes, nos deux éternels boulets sont, de loin, les deux personnages les plus dignes d'intérêt de la saison. Tandis que Pratt semble être le seul médecin à travailler correctement au County et à avoir une vie sentimentale respectable, Archie Morris est clairement celui qui s'en sort le mieux. On aurait pu croire que le départ de Busy Phillips lui aurait ôté son capital sympathie retrouvé après de longues années de médiocrité narrative mais non, Morris n'est pas loin de donner le ton, Carter avait presque raison. "Officer Down" et "Under Pressure" sont des Morris-Centric et peut-être les deux épisodes les moins nuls de la saison. C'est dire à quel point ER est tombé bien bas. Merci à Scott Grimes en tout cas, qui eu enfin l'occasion de prouver qu'il n'était pas seulement compétent dans le registre du comic-relief de service. 


Je sais que NBC espérait rivaliser avec Grey's Anatomy mais verser totalement dans le soap du jour au lendemain et avec aussi peu d'inspiration, c'était signer l'arrêt mort de la série. Suite à la grève des scénaristes, il y a d'ailleurs eu un long moment de doute sur l'avenir d'ER et le très médiocre "Atonement" (avec sa partie de hockey entre Neela et Morris) aurait pu être l'ultime épisode, nous laissant avec un souvenir bien entaché. Heureusement, la quinzième saison viendra redorer le blason et offrir à la série une mort digne et bien plus respectueuse de son histoire. 

***

La prochaine fois, je discuterais avec une passionnée qui a sa propre vision de "l'âge d'or de la série" et on étudiera le cas de deux personnages qui débarquèrent au même moment dans la série et suivirent un parcours inégal assez similaire. Puis on parlera de la saison où les deux personnages en question font leurs premiers pas.

Commentaires