Précédemment dans "Dylanesque découvre "Grey's Anatomy" : j'ai envie d'un long drama qui se bonifie avec le temps et je suis prêt à tout, surtout que la première saison est pas mal du tout... Oh mon Dieu, la deuxième saison est nulle !". Et bien j'ai tenu bon et 50 épisodes plus tard, je suis toujours là.
Et franchement, ça a bien commencé. La première partie de saison était vraiment encourageante. Recentré sur le drama hospitalier. Avec des personnages en pleine maturation. Des arcs développés finement sur la durée. Je tombais peu à peu amoureux de la série.
Et puis un accident de ferry est venu tout gâcher à mi-saison. Et là, c'est devenu n'importe quoi : la résurrection de Meredith, la mort bâclé de ses deux mamans, George et Izzie, la finesse sacrifiée sur l'autel d'une overdose de soap sans queue ni tête.
Alors voilà, à nouveau, je vais enfoncer des portes ouvertes mais, pour vous en dire plus sur ce massacre, voici mon classement des personnages du meilleur au pire. En sachant que si je l'avais fait à mi-saison, tout le monde aurait eu une meilleure note.
BAILEY
Et franchement, ça a bien commencé. La première partie de saison était vraiment encourageante. Recentré sur le drama hospitalier. Avec des personnages en pleine maturation. Des arcs développés finement sur la durée. Je tombais peu à peu amoureux de la série.
Et puis un accident de ferry est venu tout gâcher à mi-saison. Et là, c'est devenu n'importe quoi : la résurrection de Meredith, la mort bâclé de ses deux mamans, George et Izzie, la finesse sacrifiée sur l'autel d'une overdose de soap sans queue ni tête.
Alors voilà, à nouveau, je vais enfoncer des portes ouvertes mais, pour vous en dire plus sur ce massacre, voici mon classement des personnages du meilleur au pire. En sachant que si je l'avais fait à mi-saison, tout le monde aurait eu une meilleure note.
BAILEY
Par miracle, le meilleur personnage reste à l'abri des gros sabots des scénaristes et transforme la merde en or dès qu'on lui en donne l'occasion (pas assez). Chacune de ses apparitions est précieuse.
9/10 (elle aurait eu 10 si on lui avait donné plus de temps d'antenne)
KAREV
KAREV
Joli dépassement de son statut de départ, arcs intéressants, Alex se révèle une valeur sur et plus adulte que ses petits camarades. Son duo avec Addison était une bonne trouvaille.
7/10
ADDISON
ADDISON
Même si le peu que j'en ai vu avec le backdoor pilot ne me donne pas du tout envie de regarder #PrivatePractice, on lui donne enfin autre chose à faire qu'être coincée dans un triangle amoureux. Et c'est réjouissant. Kate Walsh est enfin utilisée à sa juste valeur.
7/10
WEBBER
WEBBER
Le Chef peut-être attachant en vieux mentor, en ancien amant ou en confident et on sent que la S3 prend son temps pour nous en convaincre, quitte à faire de la redite et lui filer une crise de la cinquantaine ultra-cliché.
6/10
CHRISTINA
CHRISTINA
Vu comment elle est empêtrée dans sa romance toxique et accumule les mauvaises décisions, c'est surtout grâce à Sandra Oh qu'elle est aussi haute dans mon classement. Sa délivrance finale fait un bien fou mais arrive trop tard.
5/10
CALLIE
CALLIE
Une bonne idée de personnage avec une bonne interprète. Le souci, c'est qu'elle n'a quasiment jamais rien eu d'autre à faire que d'être manipulée et humiliée par George. À la longue, ça dessert complètement Callie que j'ai hâte de voir prendre son indépendance.
5/10
SLOANE
SLOANE
Rien à dire sur Mark à qui on donne peu l'occasion de dépasser son statut de base d'obsédé sexuel arrogant. Il ne me dérange pas plus que ça mais ne fait pas une grosse impression. L'homme potiche dans un renversement des rôles rafraîchissant mais sans éclats.
4,5/10
BURKE
BURKE
Son long combat pour retrouver le bloc après sa blessure était un arc bien foutu. Dommage que l’interprète soit aussi fade et que son mariage inintéressant avec Christina prenne le dessus. Bon débarras.
4/10
DEREK
DEREK
Le Derek chirurgien, collègue et ami, je lui met un 7/10. Le Derek qui continue d'être un gros connard envers Meredith et Addison, je lui met un 0/10. Bien sûr, la saison s'intéresse plus au deuxième.
3/10
MEREDITH
MEREDITH
On atteint un niveau de mégalomanie que je ne supporte plus, même quand c'est tourné en dérision. Elle débute la saison avec un triangle amoureux abominable puis est empêtré dans du mélo familial où Pompeo a du mal à tenir tête à des acteurs comme K. Burton et J. Perry. Comme avec le Superbowl en S2, tout ça culmine avec la noyage où le départ d'Ellis est bâclé et l'écriture de Thatcher sabordé. Ne reste plus qu'une voix-off difficilement supportable, fonctionnant mieux en tant que personnage secondaire ou faire-valoir de Christina.
3/10
IZZIE
IZZIE
En début de saison, on développe un joli arc sur le deuil et offre une partition correcte à K. Heighl qui s'en sort bien. Et puis après, elle tombe amoureuse de George et entre en guerre avec Callie. Et y a plus personne. La pire idée de la série pour l'instant.
2/10
GEORGE
GEORGE
Toujours une petite merde manipulatrice et toxique. L'arc avec son père et sa relation avec Bailey aurait pu lui offrir une rédemption/porte de sortie. Mais non, on préfère nous le mettre en centre d'un horrible triangle amoureux (un de plus) et aggraver son cas.
1/10
En fait, la série est horrible quand elle parle d'amour et de sentiments alors qu'elle sait très bien écrire les amitiés et le drame hospitalier. Voilà pourquoi c'est très honorable du 3.01 au 3.14 et puis le néant après. Quel gâchis, surtout pour Christina, Izzie et Callie.
Si les voix-off et la B.O. sont devenus des bruits de fonds, j'ai un gros souci avec le score/musique d'ascenseur omniprésent et qui est le même qu'on entend sur les autres dramas ABC ou procéduriers CBS. Et la photographie ultra sucrée.
Et dommage de ne pas soigner les personnages secondaires. Je suis incapable de reconnaître une infirmière ou un anesthésiste et ça manque je trouve. J'aime bien Joe le barman mais il ne suffit pas à créer un univers plus dense.
Bon, il reste une poignée d'épisodes très réussis (jusqu'au 3.14 en gros) et du purge totale (à partir du 3.15 en gros) et quelques bons guests comme Elisabeth Moss pour faire passer la pilule (mais un Roger Rees en horrible connard, un de plus).
Alors stop ou encore ? Et bien stop d'abord car j'ai besoin d'une pause (et de me concentrer sur mon rewatch #ER, #MurderOne et #ThePractice). Et puis encore, quitte à regarder en accéléré les deux saisons suivantes qu'on m'annonce comme les pires.
En fait, la série est horrible quand elle parle d'amour et de sentiments alors qu'elle sait très bien écrire les amitiés et le drame hospitalier. Voilà pourquoi c'est très honorable du 3.01 au 3.14 et puis le néant après. Quel gâchis, surtout pour Christina, Izzie et Callie.
Si les voix-off et la B.O. sont devenus des bruits de fonds, j'ai un gros souci avec le score/musique d'ascenseur omniprésent et qui est le même qu'on entend sur les autres dramas ABC ou procéduriers CBS. Et la photographie ultra sucrée.
Et dommage de ne pas soigner les personnages secondaires. Je suis incapable de reconnaître une infirmière ou un anesthésiste et ça manque je trouve. J'aime bien Joe le barman mais il ne suffit pas à créer un univers plus dense.
Bon, il reste une poignée d'épisodes très réussis (jusqu'au 3.14 en gros) et du purge totale (à partir du 3.15 en gros) et quelques bons guests comme Elisabeth Moss pour faire passer la pilule (mais un Roger Rees en horrible connard, un de plus).
Alors stop ou encore ? Et bien stop d'abord car j'ai besoin d'une pause (et de me concentrer sur mon rewatch #ER, #MurderOne et #ThePractice). Et puis encore, quitte à regarder en accéléré les deux saisons suivantes qu'on m'annonce comme les pires.
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