Will & Grace [Saison 7]

Un joyeux bordel en pilotage automatique qui n'a plus grand chose à raconter mais sait encore faire rire quand il ne succombe pas aux catchphrases et stunt casting.


En fait, c'est toujours pareil : une incapacité à écrire des partenaires intéressants pour Will (comme Connick Jr, Bobby Cannavale est sympa mais pas trop à l'aise dans ce registre) comme pour Grace (Edward Burns et Eric Stoltz ne m'ont pas fait sourire une seule fois).

L'avalanche de guest-star est toujours aussi distrayante mais, comme d'hab, ça fonctionne avec des acteurs/actrices à l'aise dans la comédie (Goldblum, Baldwin, Tobolowsky, Tomlin, Garber). Pour les autres, c'est très gênant (Janet Jackson, Sharon Stone, Arkin, Burns).

En gros, c'est le cirque. Heureusement, le cast principal ne semble pas ramollir et s'en donne toujours à coeur joie. Il y a quelques bonnes idées (Out TV, le rival de Karen) et quelques récurrents sur lesquelles compter (Rosario et la mère de Will, principalement).

Le plus gênant, c'est qu'on a quand même 2 coming out forcés (la soeur de Vince, Berveley Leslie) et un épisode très nul sur la bisexualité (7.18) dans une série qui se veut progressiste et essaye plus que jamais de commenter l'actualité cette saison (rarement de manière adroite)

En gros, #WillAndGrace tombe dans tous les pièges d'une sitcom vieillissante mais garde suffisamment de panache pour cacher la misère. Elle excelle toujours dans la pop culture et les one-liners et tiendra bon jusqu'à ce que #30Rock, son héritière, prenne sa place sur NBC.

Mes 3 épisodes favoris : 
7.13 à 7.15 L'arc avec Jeff Goldblum (dont je suis très client) 
7.08/7.09 Saving Grace Again 
7.19 Sour Balls (pour le duo Will/Jack)

Et j'ai jamais vu une sitcom changer autant de générique. Faut se décider les gars. Au bout de sept ans...

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