Après un pilote qui avait installé le décor et le contexte, ce deuxième épisode prend un peu plus son temps pour continuer de nous présenter les différents personnages.
On découvre un peu mieux Betty, la femme de Don, qui n'est pas satisfaite de son statut de femme au foyer et qui après bien des hésistations, prend un rendez-vous avec un psy. Et la paralysie qui frappe ses mains ne vient pas la rassurer. Don semble inquiet mais cela ne l'empêche pas de continuer de tromper sa femme avec une artiste visiblement proche de la sphère beatnick, qui se la joue indépendante et qui accueille Don à chaque fois que celui-ci ne sent pas à l'aise au travail ou avec sa famille (une occasion d'ailleurs d'évoquer Jack Kerouac, mon écrivain favori).
Mais que cache Don ? On découvre au compte goutte la psychologie de ce personnage, très réservé, très calme et peu bavard. Il refuse de parler de son passé, se confie peu et semble cacher un lourd secret concernant son passé. Et bien qu'il se montre aimant et attentionné avec sa femme, il n'hésite pas à la tromper ou à espionner ses rendez-vous chez le psy. La psychiatrie, une nouvelle mode selon Roger Sterling (joué par l'excellent John Slattery). Qui a le mérite de prendre soin des femmes quand leurs maris ont autre chose de plus important à faire que de les écouter se plaindre...
Don Draper: Let me ask you something, what do woman want?
Roger Sterling: Who cares?
C'est la question de cette épisode : que veulent les femmes ? Pour vendre ses produits et pour mieux comprendre les problèmes de Betty, Don aimerait bien trouver une réponse. Et de son côté, Peggy est la victime des hommes du bureau, car elle est nouvelle, et parce que personne ne peut vous inviter à déjeuner sans avoir envie de vous emmener dans son lit par la suite. C'est dommage, je pensais que Paul était un personnage un peu différents de ses collègues, qui agissent comme des gamins de 12 ans en colonie de vacances... Et bien non, lui aussi a des idées derrière la tête malgré sa sympathie, et Peggy devra refuser ses avances. D'autant qu'elle semble encore perturbée par la visite nocturne de Pete durant le pilote. La pauvre se fait en plus réprimander par Joan, qui semble jalouse de ne plus être la nouvelle fille en vue à l'agence...
On découvre également Burt Cooper, l'associé de Sterling, un homme un peu plus âgé qui propose à Don de participer à la campagne de Nixon. Je trouve ça bien d'ancrer la série dans une intrigue politique relié à l'époque, j'espère que ce sera développé. Car les années Kennedy arrivent et j'espère qu'on pourra voir ça dans la série (qui commence début 1960 si j'ai bien compris).
Cet épisode est donc plus centré sur le développement des personnages que sur l'agence de pub et, malgré une baisse de rythme, il est bien écrit et continue à me faire penser qu'avec Mad Men, j'ai trouvé une série de grande qualité !
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