Avec ce neuvième épisode, les scénaristes nous éclairent à nouveau sur Betty, la femme de Don, un personnage plus complexe qu'il n'y paraît, et qui se dévoile peu à peu au fil des épisodes. Tandis que Don est courtisé par une autre agence de pub, Betty semble prêt à retrouver un travail. On apprend qu'elle fut mannequin lorsqu'elle a rencontré Don, et que cela ne lui déplairait pas de s'y remettre. Il se trouve justement que M.Hobart, l'homme qui aimerait bien voir Don rejoindre les rangs de sa compagnie, accepte d'engager Betty pour une campagne publicitaire ventant les mérites de Coca Cola. Betty en discute avec Don qui finit par accepter, puisqu'il a pour mission de la rendre heureuse (d'après ses mots). Tout se passe à merveille, Betty s'épanouit, loin de ses séances de psy barbantes (où ce dernier découvre qu'elle a un problème avec sa mère). Mais tout est trop beau pour être vrai et lorsque Don décide de refuser l'offre de M.Hobart, ce dernier décide alors de remercier Betty, qui retourne bien gentiment à sa vie de famille.
Un très joli portrait d'une femme au foyer américaine à la fois comblée par sa vie de famille et frustrée au fond d'elle-même. January Jones est parfaite, pleine de charme et forme un couple très réaliste avec Jon Hamm. L'épisode se termine sur une sublime scène où Betty se met à tirer sur les pigeons du voisin, qui a menacé ses enfants. La femme au foyer prisonnière de son foyer qui ne supporte pas de voir ses oiseaux voler à sa fenêtre, la narguant avec leur liberté ? En tout cas, il semble que Betty n'en a pas fini avec sa thérapie...
Après avoir été courtisé par la compagnie de M.Hobart, Don finit par rester fidèle à Sterling/Cooper. Il a une discussion à ce sujet avec Roger, et il lui explique que si un jour il doit quitter la compagnie, ce sera pour changer de métier. On en apprend pas plus sur le passé de Don, mais on sent bien que c'est un homme qui a des principes et qui sait ce qu'il veut.
Parallèlement, le duel Kennedy/Nixon continue. Pete et Harry trouvent un bon moyen de relancer la campagne de Nixon, en associant son nom à une marque de laxatifs, dont les pubs seront multi-diffusé à la télévision, afin de faire de l'ombre à JFK. Surprenant mais ingénieux, cette réussite donne encore un peu plus confiance en lui à Pete, dont l'arrogance ne cesse de grandir. Mais il perdra tout ses moyens lorsque Kenneth fera une remarque déplacé sur Peggy. Celle-ci n'est plus assez attirante à leur goût mais Pete la défend et se met à se battre avec son collègue. Peggy a également le droit aux remontrances de Joan, mais ne semble pas l'écouter et ne veut pas suivre ses conseils.
À nouveau un épisode très riche, qui avance lentement, mais sûrement, en prenant soin de développer chaque personnage les uns après les autres, sans oublier de nous surprendre.
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