Court résumé : À l’approche de Noël 1944, la Easy Company s’installe dans les bois environnant Bastogne. Les infirmiers comme Eugène Roe doivent veiller sur la santé des hommes, victimes des balles ennemis et du froid, malgré le manque d’équipement médical…
Mon avis : Un épisode à part, qui plonge le téléspectateur dans un nouvel univers, un nouveau décor : les bois enneigés de Bastogne.
L’intrigue est centré autour du personnage d’Eugène Roe, infirmier cajun, qui vient au secours de ses camarades, et qui rencontre à Bastogne une ravissante infirmière (joué par une actrice française talentueuse). Ces scènes peuvent paraître superflus, on peut avoir l’impression de s’éloigner de la Easy Company et de la vérité historique, mais je pense qu’il faut voir cet épisode comme une parenthèse. Une parenthèse poignante, saissisante, et véritablement déchirante lorsque Bastogne est bombardée. On aurait pu faire un film autour de cet épisode. Shane Taylor interprête avec humilité ce personnage discret et généreux, qui risque sa vie pour sauver celle des autres.
Pendant ce temps, on a également un aperçu du reste de la compagnie. Celle-ci est placé sous les ordres d’un homme étourdi et peu concerné par ses hommes, qui ne cesse de disparaître au PC. Tandis que le froid et la fatigue commence à harasser les hommes, Joe Toye est de retour après une vilaine blessure en Hollande. Babe culpabilise après la mort d’une nouvelle recrue. Welsh est blessé le soir de Nöel après avoir allumé un feu. Skip et Luz réalisent qu’ils n’ont pas encore reçu une seule balle. Et Winters surveille tout ce petit monde avec frustration. C’est émouvant de les voir fêter Noël dans leurs terriers, se tenant chaud comme ils peuvent. On apprend à mieux les connaître (la scène où Compton parle de sa petite amie à Guarnere) mais on sent également que leur vie est de plus en plus fragile. Qui survivra à Bastogne ?
La réalisation est parfois étouffante, comme si l’on était nous-mêmes piégés dans ces bois, mais elle tire également parti des magnifiques paysages immaculées et des nuits étoilées.
Une plongée sublime dans un univers aussi beau que terrifiant, où lorsque tout semble calme, les balles commencent à siffler. Un hommage saississant aux médecin et infirmiers durant la Guerre.
Un épisode de Band of Brothers quasi-parfait, encore une fois.
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