Comme je vous l'avais déjà expliqué, Scrubs et moi, c'est compliqué. Deux ans d'amour total (saisons 1 et 2), deux ans de routine sympathique (saisons 3 et 4), un an de renouveau salvateur (saison 5) et deux ans de lassitude et de désinterêt (saisons 6 et 7). C'est donc avec appréhension que j'ai décidé de me lancer dans cette huitième saison, désormais diffusé sur ABC (qui n'a pas lésiné en promo) et à raison de deux épisodes par mercredi. La dernière saison pour Zach Braff, Judy Reyes et le créateur Bill Lawrence, et très probablement la dernière saison tout court, à moins qu'ABC veuille exploiter le fillon plus longtemps. Scrubs a donc peu de temps pour remonter dans mon estime et montrer qu'elle peut se renouveller et se conclure sur une belle note.
Ce season premiere est comme souvent dans Scrubs, très inégal. On est partagé entre le plaisir de retrouver des personnages et un cast attachant, mais nous sommes également freiné par un certain manque de rythme. Ainsi, nous avons du bon et du moins bon :
LE MOINS BON : - Les nouveaux internes. Certes, ils amènent du sang neuf dans la série, mais je les trouve un peu fades pour le moment. Il y a du boulot à faire si on veut en faire le futur cast principal de la série (mais ne rêvons pas). A noter qu'ABC nous offre des webisodes les concernant sur son site officiel, qui sont sans grand intérêt.
- La storyline d'Elliot. Je n'en peux plus de cette histoire avec Keith et j'espère que là, au moins, c'est bien terminé. En plus, si c'était pour brouiller Elliot et Carla juste deux minutes, pour finir tout ça avec une couche écoeurante de bons sentiments, ça valait pas le coup...
- Turk n'est pas assez présent ! C'est peut-être le personnage le plus drôle et Ted a le droit à plus de scènes que lui ! Bon Ted est drôle aussi, mais à petites doses...
- Je commence à me lasser de toutes ces chutes, même si c'est l'une des marques de fabriques du show...
- Aucun fantasme de J.D. ? Est-ce une volonté de laisser tomber les bouffoneries habituelels ? Ok ils étaient aller trop loin dans les deux saisons précédentes, mais un petit peu de fantaisie, c'est aussi ça le charme de la série ? Trop sérieux, pas assez drôle.
- Le renvoi du Jan Itor. Un personnage qui me faisait rarement rire mais que je trouvais attachant, tant que l'acteur ne partait pas en improvisation ridicule. Je me demande à quoi à servit ce renvoi puisqu'on se doute pertinemment qu'il sera réambauché très vite...
- Courtney Cox. C'est la Friends que j'aimais le moins. Elle a du mal à me dérider et son personnage semble pour l'instant trop étrange. J'espère que ce ne sera pas un Kelso au féminin ou une Jordan 2.0. (tiens, elle est où d'ailleurs Jordan ?). Son entrée au ralenti, c'est du réchauffé et elle n'apporte rien pour l'instant au cast. Ce sera peut-être mieux dans le deuxième épisode, j'attends de voir...
- J'espère que c'est la dernière saison. Parce que comme le remarquent les personnages eux-mêmes, ça devient fatiguant, ces personnages qui n'évoluent pas. Ils sont certes attachants et drôles à l'occasion, mais de plus en plus crispants. Et perdent même de leur saveur : Cox, Carla, Elliot... Ils ne m'ont pas décrochés un seul sourire dans cette épisode...
LE BON : - Le plaisir tout de même de retrouver tout ce petit monde !
- La réalisation. On sent que le budget est plus conséquent. Tout est joli, les cadrages, les éclairages...
- La scène JD/Cox. Comme toujours, ces scènes sont très réussis, et c'est le seul moment de l'épisode où j'ai retrouvé ce mélange de comédie et de drame médical qui fait le charme du show. Le reste du temps, JD a fait son JD et Cox a été bien fade...
- Kelso fait une apparition et j'espère qu'on continuera à la voir à l'occasion !
- J.D. barbu !
Bref, on sent que cet épisode était un bon moyen de montrer que la série touche à sa fin, ne se renouvelle plus et j'ai adoré pour celà la scène finale, même si elle arrive comme un cheveu sur la soupe. Bill Lawrence et son équipe semble prêt à faire ses valises et j'espère seront un peu plus inspirés pour la suite. Je demande pas le niveau des saisons 1, 2 et 5 mais quelque chose de moins minable que l'an dernier ! J'ai confiance en Bill Lawrence, pourvu qu'il ne me décoive pas !
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