J'ai pas pu résister. Après avoir charmé par le pilote, j'ai avalé les six autres épisodes de Breaking Bad en une seule soirée ! Aussi addictif que les amphétamines fabriqués par M.White ! Rien à redire, sept épisodes parfaitement écrit, envoûtants et nous laissant avec l'impression d'avoir découvert un bijou comme il s'en fait peu ! Merci AMC, continuez sur cette voie !
Tout d'abord, il convient d'applaudir la performance hors du commun de Bryan Cranston. Un acteur qui fait passer par un seul regard une multitude d'émotions, qui s'investit tête baissé dans son rôle, osant se montrer entièrement (allant jusqu'à se raser entièrement le crâne) et rendant crédible Walter White. Un acteur et un personnage qui entrent au panthéon du petit écran, comme l'avait fait Don Draper (Mad Men) sur la même chaîne. Il forme avec son jeune coéquipier un duo de choc, dont la relation est aussi improbable qu'évidente. L'évolution de la maladie est montré avec finesse et sans en rajouter. Juste ce qu'il faut. L'écriture de Breaking Bad, c'est comme de la chimie : bien dosé et explosif ! Les épisodes 3 et 6 sont des modèles d'écriture et de nombreuses séries devraient en prendre de la graine !
Les épisodes se suivent, sans jamais qu'on sache à quoi s'attendre. Chaque personnage est utilisé et appronfondi : le beau-frère, la soeur, le fils... Tous aussi attachants les uns que les autres. Mention spéciale à Anna Gunn qui incarne une femme partagé entre amour pour son mari et perpétuelles doutes le concernant. Pas facile pourtant d’interpréter cet empêcheuse de tourner en rond qui finit par gagner l'amour du spectateur, tout comme Walter en est épris.
On a du gore, mais jamais gratuit, grâce aux meurtres de deux dealers dans les premiers épisodes. La décomposition du corps et de la baignoire, je m'en souviendrais longtemps ! Si chaque personnage à son importance, chaque lieu et objet participent au toutéliage jouissif du show, encore plus agréable quand on s'enfile toute une saison en une soirée ! J'aime particulièrement les scènes dans le désert, presque oniriques parfois, ainsi que la construction habile et déstructuré du récit. Le final (qui n'en est pas un) nous laisse sur notre faim et définitivement accro... Seul bémol : le générique, hideux.
Breaking Bad, c'est la meilleure série de l'an passé. Et comment faire durer la série, tout en sachant le personnage principal condamné ? L'attente va être longue en tout cas...
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