L'autre jour, un ami me demandait pourquoi je ne regardais pas Desperate Housewives. En fait, je ne regarde plus, depuis bien longtemps. Je me tiens au courant, j'y jette un oeil parfois, mais ça s'arrête là. Pourquoi ? Voici un article très court pour rendre mes comptes avec le show de Marc Cherry. Le magazine Génériques l'a déjà très bien fait dans son numéro de septembre, mais j'ai envie de rajouter mon grain de sel.
Desperate Housewives, j'avais commencé la saison 1, un peu avant tout le buzz autour du show. Au début, c'était certes plaisant, ça me détendait un peu après un épisode de The Shield ou Six Feet Under. Le cast s'en donnait à coeur joie et on avait le droit à des intrigues légères mais amusantes. Un bon mélange entre drama et comédie, porté par un cast plutôt pas mal (en particulier Felicity Huffman et Nicolette Sheridan). Et puis très vite, la machine s'est enrayée...
Porté par un succès démesuré (surtout en France où DH tient de plus en plus du phénomène de mode), la série a gagné en prétention et perdu en qualité. Les intrigues ont commencé à tourner en rond, les personnages sont devenus crispant (Susan est un boulet, Gaby m'insupporte, sans parler de Bree) et à partir de la deuxième saison, on a eu le droit à un enchaînement d'épisodes ennuyeux, répétitifs et sans continuitié. Les mystères ont perdu de leur saveur, tout comme Wisteria Lane, que j'ai très vite déserté (au début de la troisième saison).
Depuis, je n'ai jamais eu envie d'y replonger. Pourtant, le casting continue d'être excellent : Neal McDonough, Doug Savant, Mark Moses, Lily Tomlin et j'en passe. J'aimais bien quand les quatres DH plus Eddie étaient réunis, mais je ne supporte pas leurs intrigues séparés, c'est comme si elle ne se connaissait pas. Rempli de clichés, DH n'a plus rien pour me séduire et est mille fois surestimé. Et puis qui peut encore supporter les musiques crispantes et la voix-off de Mary Alice ? Si un jour la série arrive à se recentrer de manière réaliste, se débarasse de Susan, de Mike et de la voix-off, réunit ses héroines autour d'intrigues autre qu'une tempête ou qu'un hold-up, faites moi signe !
Quand on voit ce dont Felicity Huffman est capable dans une série comme Sports Night ou un film comme Transamerica... Allez la prochaine fois, je vous expliquerais pourquoi CSI c'est du gros caca, pourquoi Lost est risible et dans quelle mesure House est un serpent qui se mort la queue. En attendant, j'ai des chroniques de 30 Rock, The Shield et Urgences qui m'attendent !
Commentaires
Enregistrer un commentaire