En voilà un qui porte bien son nom ! Le thème de cet épisode a déjà été largement exploré dans la série : le couple. Nous assistons à une dernière exploration dans les méandres de la relation amoureuse, sous tout ses angles : le couple d’une nuit, le couple qui dure, le couple qui se forme et le couple au destin tragique. Autant dire qu’il n’y rien d’original là dedans mais l’épisode se suit avec plaisir tant on sent un travail d’écriture beaucoup plus cohérent que lors de la quatorzième saison (par exemple).
Encore une fois, la storyline qui fonctionne le mieux est celle de Morris. Le médecin que l’on ne peut désormais qu’adorer (après l’avoir bien détesté pendant si longtemps !) est attentioné envers sa patiente, et va tout faire pour mettre au clair le mystère qui l’entoure… jusqu’au drame. Et oui car malgré tout ses efforts, le docteur ne peut pas régler tout les problèmes et la situation finit par le dépasser. Heureusement que Claudia est là pour le consoler ! Claudia, c’est la femme flic interprêté par Justina Machado, introduite deux épisodes plus tôt, et qui fait du charme à ce pauvre Archie ! Je suis plutôt enchanté par ce futur couple. Une bonne alchimie entre les acteurs, une relation à la fois matûre et légère qui se profile à l’horizon. Quelque chose de simple et que Morris mérite vraiment. Alors s’il vous plait monsieur les scénaristes, faites ce que vous voulez avec Gates et Sam, mais laissez Morris vivre une histoire d’amour sans problèmes !
Gates et Sam, c’est comme vous en doutez, le moins passionnant. C’est lourd à force les triangles amoureux et j’ai eu l’impression de perdre mon temps. C’était plutôt bien construit, mais au final, on revient à la case départ et je suis certain que Sam et Tony vont se remettre ensemble très bientôt. John Stamos commence à m’énerver avec sa tête de chien battu et Linda Cardelini peut faire beaucoup mieux que jouer encore la garce… Quelques bonnes scènes viennent sauver cette intrigue de l’ennui : la discussion avec Chuny (ça fait plaisir de la revoir, elle est un membre important du background), l’histoire du couple âgé (réellement touchant) et Daria qui se fait frapper par une patiente (oui c’est ma nouvelle souffre-douleur !)
Tout ce qui concerne Banfield est assez touchant mais brise un peu le rythme de l’épisode, et sent à des kilomètres l’intrigue bouche-trou. Les scénaristes vont faire essayer au personnage toutes les tentatives pour avoir un enfant, histoire de lui donner du boulot jusqu’à la fin de saison. Je préfère voir Banfield en interaction avec le personnel des urgences, même si c’est toujours sympa de voir Coburn.
Un autre couple, celui formé par Neela et Brenner, qui jouent au chat et à la souris depuis leur partie de jambe en l’air en fin de saison dernière, et qui finissent par se trouver. Et comme le dit Neela à Simon : ça m’énerve de l’avouer, mais j’aime bien Brenner. Ca a mis le temps, mais il a réussi à passer du gros connard séducteur de service au docteur australien simple et décontracté. J’aime bien sa complicité avec la chirurgienne, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire de les mettre en couple. Shane West revient bientôt, on sait tous que Ray finira avec Neela, alors à quoi bon ? Je demande à voir. Mais contrairement au final de la saison 14, les voir s’embrasser ne m’a pas déranger. Et on arrive désormais à distinguer un peu mieux la réalité du rêve de l’épisode précédent.
Autour de toutes ces romances, on a Grady qui soigne le patron du Jumbo Mart (j’ai bien aimé l’allusion à Neela, signe de continuité). C’était anecdotique et Grady n’a jamais vraiment eu de présence ou de personnalité depuis son arrivée. Il est un peu tard pour vouloir le développer non ? Pendant ce temps là, à part l’agaçante Daria, Andrew a toujours disparu (c’est fort dommage), Ryan ne répond plus présent et Tracy ne sert à rien. Ce serait pas mal également d’avoir une apparition du docteur Crenshaw, non ?
Un épisode de transition, donc. Les patients sont intéressants, mais le reste est un peu trop inégal. Enfin bon je vais pas me plaindre, cette quinzième saison tient tout de même du miracle au vu des deux précédentes !
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