Un épisode d’Urgences très classique dans la forme comme dans le fond, mais un bon épisode tout de même. Cette quinzième saison continue de revenir aux sources de la série, en se concentrant sur les patients, des cas intéressants et touchants. Pas besoin de cash d’hélicoptère ou épidémie de variole pour rendre quarante minutes intéressantes.
Commençons par l’intrigue concernant Brenner et la famille dont il s’occupe. L’histoire est bien traité, avec ce qu’il faut d’émotion pour convaincre. L’acteur qui joue Stuart a un petit air de famille avec l’acteur français Mathieu Almaric, vous trouvez pas ? En tout cas il chante bien et sa chanson était un bel accompagnement à cette intrigue et au montage final. J’aime bien quand c’est au spectateur de s’imaginer la fin, car on ne sait pas si Stuart revient chercher Lucy ou pas. Tout ce que l’on sait, c’est que Brenner est un médecin compatissant et doué avec les enfants, qui a réussi en peu de temps à faire oublier l’image de gros connard, passez moi l’expression, qu’il dégageait lors de ses premières apparitions. Son couple avec Neela fonctionne, j’ai bien aimé son duo avec Sam, et même si j’ai peur que ses problèmes d’enfance resurgissent à force de traiter des cas de la sorte, il est pour l’instant un personnage fiable sur qui compter. C’était bien de centrer l’épisode sur lui, ce n’est pas parce qu’il s’agit de la dernière saison que les nouveaux personnages doivent être traités à la hâte. On avait d’ailleurs pas vu une telle cohérence dans le traitement des personnages depuis bien longtemps.
Pour ce qui est du patient de Gates, l’intrigue sentait le déjà-vu, mais fonctionne à merveille grâce au talent de l’acteur Louis Gossett Jr, et à un scénario solide. Gates alias Chien Battu, était moins fatiguant que d’habitude et sa compassion envers Leo permet des scènes réellement touchantes, sans trop tomber dans le pathos. Pour ce qui est de Sam, il semble que l’histoire avec sa mère soit mise de côté pour l’instant, et comme elle a pas fait sa garce dans cet épisode, je l’ai appréciée.
Quand à Morris, sa storyline était clairement un moyen d’apporter de la légereté à un épisode plutôt sombre. C’était pas très inspiré, mais bon, Scott Grimes joue le jeu et on passe un bon moment. Surtout que son histoire avec Claudia semble bien parti pour durer.
Toujours pas de Banfield, aucune nouvelles des internes, ça commence devenir inquiétant par contre. J’ai relevé également pas mal de références folk/rock ces derniers temps, ça m’a fait plaisir : Neil Young la dernière fois et puis Police et The Clash dans cet épisode ! A noter également que c’est Eriq LaSalle qui est à la réalisation. Ca ne se voit pas à l’écran puisque c’est mis en scène de manière plutôt classique mais ça fait plaisir que le cast ancien s’implique autant dans cette dernière saison. Après avoir rendu hommage à Michael Chrichton en début de saison, l’ex-interprête du docteur Benton va également reprendre son rôle très bientôt d’après les rumeurs.
Mais la grande nouvelle c’est que la prochain épisode va marquer le retour de l’enfant prodige du County, le docteur John Carter ! Mon personnage favori, pour ceux qui ne le savaient pas encore. Après avoir eu un orgasme télévisuel devant la dernière saison de The Shield, je sens que la dernière saison d’Urgences, à une moindre échelle, risque d’être vraiment excellente !
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