L'art de The Shield, c'est d'arriver à tromper le spectateur et à manipuler et lier entre elles les différentes intrigues. Ainsi, ces deux dernières saisons furent un modèle de continuité, où tout est relié, ce qui est démontré avec savoir-faire dans cet épisode. L'avant-dernier de la saison, celui où tout s’accélère, où il n'y a plus de temps à perdre. Vic va devoir abattre ses dernières carters pour garder son job et survivre, et elles lui viennent en main d'une façon, forcément, inattendue.
L'entrepreneur Cruz Pezuela, celui qu'Aceveda suit comme un petit chien depuis le début de saison, s'avère être un manipulateur de première, qui a en sa possession la photo compromettante de David (alors que ce dernier avait pris soin d'éliminer toutes traces de ce mauvais souvenir lors de la quatrième saison). Encore une fois, le passé resurgit, et Vic va s'en servir pour manipuler à la fois Pezuela et Aceveda, et peut-être pouvoir garder la tête de la Strike Team, malgré les efforts de Claudette pour l'en chasser. La pauvre n'est pas aidé avec un Hiatt qui s'allie de plus en plus à Mackey...
Mais mon héros (enfin mon anti-héros) c'est Shane. Je ne pensais jamais dire ça, mais je prends vraiment mon pied à voir Vendrell enchaîner connerie sur connerie, se fourrant dans une merde plus grosse que jamais en voulant s'associer avec la mafia arménienne. Comme prévu, la fille prodige va vite se retourner contre lui et Shane est en grave danger. Il doit tout de même continer de venir au Barn, ce qui donne des scènes fabuleuses de tension avec Vic, et une amitié terminé entre Ronnie et lui.
L'affaire des meurtres de San Marcos est enfin résolu et tant mieux puisque ça trainait sur la longueur. Mais comme monsieur Pezuela semble être à l'origine d'une terrible magouille, la machine est relancé, bien huilé, et prête à nous dévoiler de nombreux rebondissements. Je ne demande que ça !
La tension est contrebalancé par une intrigue secondaire où Billings échafaude un plan machiavélique et véritablement dégueulasse pour que Dutch ne lui mette plus la pression concernant ses distributeurs illégaux. Cela entraîne notre Dutchman à surprendre Tina et Hiatt en pleine action, alors qu'il croyait qu'il avait ses chances avec la jeune policière. J'étais littéralement dégoûté par la cruauté de Billings et la peine de Dutch. J'aime tellement ce personnage que j'ai eu du mal à supporter sa désillusion. Mais il mérite mieux que Tina, et il reste un grand détective, comme nous le prouve l'enquête de la semaine.
Contrairement à l'épisode précédent, toutes les intrigues s'imbriquent à la perfection et nous offre un modèle détonnant de toutéliage. Et dire que c'est déjà la fin de saison...
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