1.01 Guadalcanal

HBO s'associe de nouveau avec Steven Speilberg et Tom Hanks pour une grande fresque historique, la plus couteuse de l'histoire du petit écran. Un préquel à Band of Brothers, qui nous plonge dans l'enfer de la Guerre du Pacifique, en 1942. 

Band of Brothers, comme je vous l'avais expliqué sur ce blog, avait été un grand moment de télé pour moi, et je suis assez enthousiaste concernant cette suite. J'espère juste que les personnages et les situations seront différentes et que la série sera toujours aussi puissante, avec des personnages forts. Et qu'elle ne tombe pas dans un patriotisme un peu écœurant, comme celui du Soldat Ryan. Ce premier épisode ne nous dépayse pas. Le générique est semblable, toujours aussi beau. Les témoignages des vétérans, la musique, le même staff au scénario et à la réalisation. Mais de nouvelles têtes, et un décor plus exotique. Mais tout aussi terrible.

Et tout commence aux Etats-Unis, où l'on a un bref apercu de la vie, des familles et des amis des soldats. C'est pour l'instant dur de s'identifier à eux, de les prendre d'affection, de les connaître. C'est James Badge Dale, et son personnage profondément humain qui sort du lot pour le moment, ainsi que son ami devenu caporal. Les autres sont encore un peu flou mais ça va venir. Ce n'est qu'au bout de deux visionnages de Band of Brothers que j'avais enfin assimilé les noms et visages de tout le monde. La réalisation est toujours parfaite, même si le rythme est un peu lent. C'est bien, ça nous plonge dans une torpeur, dans un climat d'anticipation assez terrible. Jusqu'aux affrontements, très rapides, impressionnants. C'est très bien foutu mais ça manque un peu d'âme pour le moment. Et la manière dont on nous montre que les japonais sont aussi des humains est un peu forcé.

Il va me falloir un peu de temps pour vraiment m'immerger dans l'atmosphère et les héros de cette nouvelle fresque historique, dont ce premier épisode m'a laissé sur ma faim. Je fais confiance à HBO, je sens qu'une belle mini-série s'annonce.