Derrière la pure beauté de la réalisation, du générique, des témoignages, des paysages et la leçon d'histoire apporté par cette mini-série, il faut avouer au bout de la deuxième partie que je suis un peu déçu. Le problème, c'est l'aspect confus du récit.
Il y avait beaucoup plus de personnages mis en avant dans Band of Brothers, et pourtant, on arrivait plus à les reconnaître et à s'identifier. Pour l'instant, à part pour Leckie qui est celui qu'on connait le mieux, c'est très dur de différencier les soldats, surtout dans les scènes de batailles la nuit. Basilone, le personnage de Jon Seda, est au centre de la bataille final, et on commence à enregistrer son visage, mais pas sa personnalité. Dans son acte de bravoure à la Rambo, on comprend son courage et sa maîtrise du combat, mais on ne s'attache pas vraiment à lui, comme on commence timidement à le faire avec Leckie. Je pense qu'il faudra un peu plus de temps, mais Band Of Brothers était vraiment plus efficace dans la maîtrise du cast et la clarté du scénario. J'espère que l'on va continuer à côtoyer la "bande à Leckie", maintenant qu'ils quittent Guadalcanal. Eugene Sledge va bientôt rejoindre les rangs, supprimant ainsi des scènes qui cassent un peu le rythme pour l'instant.
Reste des combats somptueux et terribles, une atmosphère d'attente et de torpeur très bien retranscrite et une grande fresque qui ne demande qu'à être développé avec plus de coeur et de clarté.
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