La campagne de Peleliu continue et il s'agit maintenant pour les marines de traverser une base aérienne sous le feu de l'ennemi, sous une chaleur épouvantable et sans eau.
Et comme pour le précédent, on suit d'un côté Sledge, et de l'autre Leckie. Ce dernier se fait blesser et c'est là que la guerre s'arrête pour lui. Tant mieux pour lui, dommage pour nous, c'était le personnage le plus intéressant et celui qu'on connaissait le plus depuis le début. Ses retrouvailles avec Runner sur le bâteau offre une jolie scène, et on en apprend un peu plus sur leurs autres camarades. Il faut maintenant leur dire adieu.
De son côté, Sledge apprend à vaincre sa peur, obtient un nouveau surnom et continue son séjour en enfer. Les scènes d'actions sont impressionnantes, mais un peu trop confuses à mon goût. On a toujours du mal à mettre un nom sur les visages, à part peut-être Snafu. Tout va très vite, on ne voit jamais le visage de l'ennemi et les scènes dans la nuit sont encore plus dur à appréhender. Ce n'est pas vraiment un problème de réalisation, mais un parti pris, comme je l'expliquais précédemment. Celui de nous présenter une campagne militaire et le point de vue de trois personnages très différents, plutôt que nous montrer une bande de soldats à travers la guerre.
Je le redis devant chaque épisode mais c'est la chose qui me dérange le plus avec The Pacific. Ce n'est pas forcément un défaut, mais comme la camaraderie et l'évolution des personnages est ce qui m'intéresse le plus dans une série de guerre, je suis forcément déçu. Reste Sledge, attachant, et une fresque passionnante malgré tout.
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