Malgré quelques longueurs, voici un épisode convaincant qui arrive à rendre intéressante des intrigues pourtant pas folichonnes et un peu répétitives. Comme d'habitude, c'est le charme des acteurs et l'attachement qu'on porte à cette famille Braverman qui empêche la série de n'être qu'un simple soap réchauffé.
C'est moi, ou il y a beaucoup de triangles amoureux à la télévision US cette année ? Comme prévu, c'est ce qui m'a le moins passionnée. Les deux jeunes actrices sont toutes les deux très convaincantes dans leur registre, mais je m'ennuie devant leurs querelles. C'est certes plutôt bien écrit, et certaines scène entre Amber et Sarah ou Adam et Haddie fonctionnent vraiment bien, on y croit. Mais c'est long, un peu prévisible, et ça devient vraiment encombrant depuis quelques épisodes. Le pire, c'est que j'aime bien Steve, et j'aimerais qu'il reste dans le coin. Alors que faire ? Le final devrait nous aider à y voir un peu plus clair et à se débarrasser de cette intrigue.
Avec toujours la séparation des grands-parents en toile de fond, chacun vie sa vie et la vie de chacun se mêle à celles des autres. Ca, ça me plait, quand Adam et Crosby déjeunent ensemble, quand on a un apercu de la relation entre Julia et sa mère. Pas de résolution ici non plus, il faudra attendre le final, mais c'est déjà plus intéressant. Dommage qu'à côté de ça, Julia est un peu en retrait, Joel n'apparaît qu'une seule fois, et Drew n'a pas plus de temps d'antenne. Oui, j'aime beaucoup Drew !
Encore une fois, la maladie de Max est évoqué avec habilité, grâce à un nouveau problème auquel se confronte ses parents. Mais Adam a beau être un réparateur de problèmes, il a du mal à gérer celui-ci. C'est marrant, Peter Krause joue toujours ce rôle de réparateur qui n'arrive pourtant pas à réparer les siens de problèmes. Et ça lui va bien, Adam est vraiment un personnage touchant, autant dans sa relation avec son père, sa femme ou ses enfants. Et je l'adore lorsqu'il est avec sa soeur, Sarah. Maintenant qu'on le connait bien, il faudrait pourtant laisser un peu plus d'espace aux autres.
Je termine avec Crosby, un peu mis de côté dans un début d'intrigue moyen, où Jasmine passe un concours de danse qui pourrait l'amener à New York. Rien de très abouti, mais l'humour du personnage et la bouille d'ange de Jabbar m'a quand même convaincu. Et rajoutons que niveau bande original, c'est encore très soigné : Neko Case, Leonard Cohen, Amos Lee... et un poster de Lemonheads dans la chambre d'Haddie !
Un épisode de transition où l'on pleure, où l'on crie, avant un season finale qui promet de boucler toutes ces intrigues, et qui j'espère, ne sera pas non plus un happy end trop mielleux.
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