Cet épisode apparaît comme une parenthèse à l'égard de la grande conspiration mis en place auparavant. Les scénaristes prennent restent sur le même rythme posé, mais cette fois, ils nous expliquent un peu en quoi consiste le travail de Will et ses collègues. Nous savons maintenant qu'elle est le rôle de leur agence, et on apprend un peu à mieux connaître ses agents.
L'escapade à Washington permet de comprendre les fondements du travail de Will, à travers son patron, Spangler. Un homme jusqu'ici mystérieux, qui s'humanise grâce à un discours remarquable, une complicité avec son employé et une certaine loufoquerie. Cependant, la série m'a rendu paranoiaque et je me méfie déjà un peu de cet homme qui semble cacher beaucoup de choses. Ce qui est le propre des agents des renseignements, après tout.
À New York, l'équipe doit travailler sans Will et analyser si un terroriste doit être abattu ou non. Cela pose un problème éthique et alors qu'on nous montre de plus en plus la personnalité des personnages, on découvre qu'ils doivent souvent mettre de côté celle-ci pour bien faire leur travail. L'anonymat et la neutralité passe avant tout sentiment dans le métier de l'analyse.
Ces deux intrigues étaient un beau moyen d'illustrer ce fait, important pour la suite. Car la conspiration qui se profile à l'horizon va toucher de manière personnel Will.
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