J'ai décidé de regarder cet épisode en oubliant un peu tout les petits défauts que je rabâchent depuis le début de la saison et qui m'empêchent de prendre du plaisir devant la série. Du coup, j'ai passé un bon moment mais j'ai également découvert un autre défaut majeur : Hung n'a pas de fil rouge et rien ne s'y passe vraiment.
J'ai beaucoup aimé toutes les scènes avec Tanya, qui s'affirme de plus en plus. Ce n'était pas toujours abouti et sa relation avec l'autre mac est peu crédible, mais c'est touchant de la voir rentrer dans des chaussures plus grandes que les siennes et se laisser aller. C'est beaucoup moins caricatural que les menaces de Lenore, qui si elle est agréable à regarder nue, commence un peu à me fatiguer à jouer l'éternel manipulatrice. Sa nuit avec Ray n'a pas servi à grand chose, tout comme sa relation amicale avec Jessica. Jessica, justement, ne sert à rien dans cet épisode. Mais alors vraiment à rien.
Quand à Ray, il est difficile d'en parler, tant il ne dépend que des autres personnages et tourne vraiment en rond. La symbolique du conflit entre israéliens et palestiniens à travers le humus préparé par deux de ses amantes était poussif, vraiment. Et sa conversation nocturne avec le voisin, si elle va peut-être améliorer ses performances professionnelles, tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.
Au final, ce que j'ai trouvé le plus réaliste et touchant, c'est l'amour naissant entre Mike et Frances, un amour qui est bien sûr maudit. C'était plus fort que moi, les défauts sont trop gros pour en faire abstraction et si on peut passer un bon moment devant Hung, c'est dur d'être vraiment satisfait cette année. Ce qui est un comble.
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