Cinq saisons et pas une déception au compteur. It's Always Sunny in Philadelphia est décidément ma plus belle découverte cette année. Je suis vraiment tombé amoureux de ce show sans prétention, de ces personnages atroces, de ce cast enthousiaste. Aucun signe d’essoufflement à signaler dans cette saison qui pousse encore plus loin les vices du gang et la créativité des scénaristes.
Il faudrait faire une liste de chaque épisode, de chaque réplique et de chaque expressions du visage des acteurs pour rendre vraiment compte de la drôlerie de cette saison. Alors oui, quelques exemples. Un début de saison corrosif inspiré de la crise économique. Un road movie ou bien sûr, le groupe ne quitte jamais Philadelphie et où l'on apprend que Charlie n'a jamais gouté de poires. Un Charlie qui s'inscrit sur Match.com lorsque la serveuse se marie et se fait encore plus ruiner la vie que d'habitude. Un proçès où Charlie redevient avocat et le gang raconte une folle histoire de donjon caché sous un stade. Un tournoi de catch où le gang se déguise en aigle pour supporter les troupes américaines. Une fausse pub pour des chaussons pour chats venus tout droit de la folle imagination de Charlie (toujours lui). Le D.E.N.N.I.S. System et ses dérivés. Le script de Mac et Charlie. Et une rivalité qui offre de la peinture fluo, Dennis qui pisse sur un mur et Dee qui se fait démonter par tout le monde. Ah, le plaisir ne disparaît jamais. Surtout qu'une nouvelle galerie de personnages secondaires viennent grossir la mythologie du show : de l'avocat rival de Charlie au petit ami stupide de Dee qui porte des shors en jean sans oublier le retour de Cricket en taliban...
Et je garde le meilleur pour la fin. "Mac and Dennis Break-Up" un parfait exemple de ce que le show peut offrir de mieux : une intrigue simple, des répliques idiotes et absurdes, une folle alchimie. Charlie qui se fait suivre par des chats. Et Dee qui finit victime des conneries du gang. Et puis il y a le spécial Noël offert en bonus sur le DVD de la saison. Un chef d'oeuvre. Frank nu qui sort d'un canapé, un dessin animé, des flash-backs sur l'enfance des protagonistes et pour la première fois, un semblant d'émotion et de mélancolie.
Je me sens un peu triste d'avoir épuisé mon stock d'épisodes aussi vite. Bien sûr, une intégrale est déjà prévu. Et je vais me délecter de cette sixième saison, épisodes après épisodes. Oh, quelle découverte !
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