Un season finale qui n'a qu'un seul défaut : nous rappeler que cette deuxième saison très réussie a le défaut d'être beaucoup trop courte !
Chaque personnage, même le plus secondaire, a le droit à une sorte de conclusion dans un concentré de ce que la série peut faire de plus drôle et spirituelle : Jonathan s'engage dans une nouvelle relation compliqué et accepte pleinement son statut d'écrivain frustré et de détective chanceux, George démissionne et envisage de se lancer dans la rédaction freelance et les voyages sous drogues tandis que Ray est confronté à son pire ennemi et parvient à reconquérir la femme de son coeur. Une nouvelle quête épique s'achève avec beaucoup de charme, un lot incroyable de bonnes répliques et on ne peut que attendre impatiemment de retrouver cette joyeuse bande de new-yorkais déglingués.
Tout le propos de la série est résumé dans cette ultime réplique de George : "Let’s get stoned and get something to eat in Brooklyn. It’s not the Amazon, but we can make it lively.” Bored to Death, c'est des petites aventures existentielles qui se transforment en grandes aventures, en un récit aussi grandiloquent qu'il est fait de subtilité, de petites touches expressionnistes et de personnages névrosés attachants. La première saison avait eu du mal à assumer et à démontrer cela, la deuxième saison a parfaitement réussi à me convaincre. Alors à l'année prochaine !
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