Je ne sais pas si c'est à cause de "Parenthood", la nouvelle série de Jason Katims, mais il semble que cette ultime saison explore en particulier le thème de la paternité. Ce que c'est d'être un parent, d'avoir cette responsabilité, comment différents personnages gèrent-ils ce rôle difficile ?
J'ai toujours vu Eric et Tami Taylor comme les parents idéaux. Et rien ne m'a pour l'instant contredit. Mais comme la fille prodige n'est plus dans le coin, ils doivent se concentrer sur leur rôles de modèles pour les autres enfants par procuration de Dillon. Des cas difficiles comme Epyck ou bien une entière équipe de football. Ils le font avec tout le charme et la sympathie qu'on leur connait et l'alchimie entre Kyle Chandler et Connie Britton est toujours le point fort du show.
Buddy est lui confronté à un rôle qu'il avait abandonné depuis que sa femme l'a quitté, depuis que même ses responsabilités de chef d'entreprise lui ont échappés. Il a perdu le contrôle de son rejeton, un ado paumé qui enchaîne les conneries (un peu trop pour être vrai, d'ailleurs). La solution du football était un peu trop facile, les choses assez précipités, mais on y croit. Si Buddy Jr n'apparaît pas comme un personnage avec lequel on va passer du bon temps, on sait bien qu'un séjour avec le Coach peut le rendre appréciable, surtout s'il y a une belle évolution. On sympathise surtout pour Buddy, très émouvant dans sa lutte.
Le retour du père de Vince continue d'offrir son rôle de belle scène, même si ça faisait un peu trop redite de l'épisode précédent. J'aimerais voir la solution évoluer assez rapidement, même si j'anticipe une suite dramatique pour cette intrigue. J'ai également trouvé un peu étrange la querelle entre Vince et Jesse, surtout car je ne veux pas les voir se séparer. On nous annonce enfin une liaison entre le jeune joueur et l'université du Texas, une proposition qui pourrait bien rendre jaloux ce pauvre Luke.
Espérons au moins que ce dernier parviendra à conquérir le coeur de Becky. La pauvre doit d'abord lutter contre un père qui lui, ne prend pas ses responsabilités et ne doit son salut qu'à de jeunes parents, Billy et Mindy Riggins. Celle-ci nous est montré sous un nouveau jour qui lui va bien. Serais-ce les futurs Taylor, en version plus névrosé ?
Seule Julie fait encore une fois tâche dans cet épisode bien construit. Son amourette avec le prof n'a rien à faire ici et a du mal à m'intéresser. Le personnage mérite mieux et je préférais ne plus la voir pendant un moment plutôt que de continuer sur cette voie.
À part pour ce bémol, ous explorons donc de manière convaincante le thème de la paternité avec cet épisode qui possède tout le savoir-faire de Katims à ce sujet.
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