7.09 WUPHF.com


Dans la série "Michael va bientôt partir", voici un petit bilan de sa relation mentor/élève avec Ryan. Une relation qui ne marche qu'à un sens et m'a beaucoup fait rire par le passé, avant que Ryan ne devienne un simple personnage perdu dans le décor qui n'a plus grand chose à faire si ce n'est balancer quelques répliques un épisode sur deux en jouant la carte du hipster feignant. B.J. Novak a beau être toujours au générique et être scénariste pour le show, sa présence à l'écran ne sert plus à grand chose alors il fallait bien un épisode de cette trempe pour exploiter ce qu'il reste d’intérêt au personnage. 

C'est donc à travers Michael et son adoration pour le fils prodigue que l'on développe cette histoire de réseau social voué à l'échec. Derrière la légère parodie du film de Sorkin et Fincher, on a un Michael assez lucide, qui tente à la fois de défendre l'honneur de ses employés et son amour-propre. Si Ryan peine encore à nous faire rire, et si cette histoire peut être vu comme un moyen de gagner du temps en attendant la fin de l'année, j'y ai donc vu une belle facette de Michael. La saison continue d'explorer son personnage en ne sachant jamais trop quel partie choisir, espérons que le retour prochain d'Holly donnera un peu d'équilibre à la personnalité de M.Scott. En attendant, on a un chouette monologue final, drôle et touchant, où notre cher manager compare son équipe à un jeu de cartes. 

Je ne m'attendais pas à voir se terminer la relation Dwight-Angela aussitôt, surtout après l'histoire poussive du contrat. Pour l'occasion, Dwight nous montre ses deux facettes, celle caricaturale et sans merci qui m'agace et celle enfantine et naïve que j'aimais beaucoup avant. Et Angela pourrait bien devenir plus intéressante grâce à cette rencontre toute en simplicité, ne manquant pas de drôlerie. 

Quand à Jim, il hérite de l'intrigue la plus faible. Je ne sais pas si les scénaristes ont voulu nous montrer que le personnage pouvait encore être drôle ou juste faire du remplissage. J'ai certes souri devant ces petites distractions mais le coeur n'y est plus vraiment car le personnage s'est clairement affadi. Il reste un petit montage amusant concernant Jo, et une Pam adorable lorsqu'elle sermonne son mari. 

Sinon, je trouve toujours que Darryl est merveilleux et pour une fois, Stanley est le personnage secondaire qui hérite du meilleur face-caméra. 

Un épisode très correct donc. C'est simplement dommage que cette saison est amnésique quand à l'évolution de ces personnages et que ce genre d'effort revienne immédiatement au status quo.

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