1.09 à 1.12


Comme prévu, la série s'améliore doucement, passant d'une sitcom crispante à un divertissement sympathique. Ces quatre épisodes passent comme une lettre à la poste, même si on retrouve toujours quelques petits défauts.

Le titre, on ne pourra pas le changer mais au moins les préoccupations des scénaristes évoluent et ils s'avèrent très efficace pour gérer les situations de groupe. Ainsi, l'épisode de Thanksgiving est réussi, tout comme les scènes réunissant au moins trois ou quatre personnages. Le personnage de Courtney Cox a une vraie énergie qui dans ses meilleurs moments est enthousiasmante, dans ses pires, fatiguante. Mais l'actrice s'en sort bien, elle y croit et nous montre un potentiel comique plus grand que dans Friends (où elle était, rappelons-le, la moins drôle). En parlant de Friends, on a une mini-réunion lorsque Lisa Kudrow apparaît dans le rôle du chirurgienne esthétique, mais c'est un vrai pet foireux. J'attendais beaucoup de mon actrice préféré de Friends, mais les scénaristes lui offre un rôle peu intéressant, et elle semble complètement à côté de la plaque durant tout l'épisode. Surtout qu'elle est associé au personnage que je supporte le moins : Bobby. L'ex-mari me gonfle pas mal et semble voué à répéter toujours les mêmes choses, il est très limité et ça n'aide pas d'avoir un acteur qui a seulement deux expressions à son répertoire. 

En contrepartie, on a Scott Foley (déjà aperçu dans Scrubs), qui joue comme d'habitude le rôle du petit ami parfait, aussi vite apparu que reparti. Mais l'acteur s'en sort bien et c'est plus intéressant que le triangle amoureux prévisible entre Jules, Bobby et Grayson, transformé en quator lorsque Laurie s'en mêle dans le cliffangher du douzième épisode. Si j'aime beaucoup Laurie (et son couple éphémère avec Smith), j'ai du mal à comprendre Grayson, qui change d'attitude de scène en scène, jouant parfois le rôle du mec cynique puis de l'ami compréhensif puis de l'amoureux torturé. L'acteur est là aussi trop plat pour vraiment être convaincu. Sinon, Christa Miller a de bonnes répliques à défaut de bien jouer, son bouffon de mari a quelques fulgurances et Travis est attachant. 

Inégale, la série délivre tout de même son lot de drôlerie, et il s'en dégage, au delà de tout les clichés du genre, une vraie énergie.

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