Non seulement Terriers n'aurait jamais dû être annulé, mais Donal Logue doit absolument gagner un Emmy pour sa performance. Je me doute qu'il ne sera même pas nominé, mais je suis constamment impressionné par la subtilité de son jeu et je m'étais pas attaché à un personnage comme celui de Hank depuis longtemps. Il parvient à nous proposer une palette de sentiments incroyables sans jamais forcer le trait et juste après nous avoir fait rire, il va nous émouvoir. L'intro de l'épisode où il retombe en enfance en compagnie de sa soeur et le contraste de la fin d'épisode où Steph part dans un centre d'accueil sont les deux plus beaux moments de cet épisode. Toute l'hallucination de Steph est également poignante, on se croit vraiment dans un rêve. L'actrice a beaucoup de talent elle aussi et j'espère qu'on la reverra. J'imagine que la manière dont Hank paye son centre d'accueil avec de l'argent sale pourrait bien lui retomber dessus avant la fin de la série...
Et l'enquête du jour offre comme d'habitude un beau miroir aux personnages et à leurs questionnements. À travers ce jeune gamin amnésiaque, Hank voit sa soeur et expose de rage. Quand à Britt, il voit Katie s'éloigner peu à peu de lui, rongée par la culpabilité. Elle aussi devient une disparue et il ne peut rien faire pour la faire revenir près de lui. On a également le droit dans cet épisode au génial Gustavson, et à une réalisation parfaite, qui nous amène sur les remblais des plages californiennes que l'on admire d'un oeil nouveau.
S'il est moins imprévisible et sous tension que les précédents, cet épisode propose une belle étude des personnages et consacre Donal Logue comme l'un des plus grands acteurs de la saison.
Commentaires
Enregistrer un commentaire