Vous n'êtes pas sans savoir que le personnage de Walton Goggins aurait du mourir à la fin du pilote, si les scénaristes avaient respectés à la lettre la nouvelle d'Elmore Leonard dont ils s'étaient inspirés. Finalement, Boyd Crowder a survécu et il est devenu le personnage le plus passionnant de la série. En ce début de saison, la question est de savoir s'il est plus intéressant d'assister à sa rédemption ou de le voir replonger dans ses mauvaises habitudes. Après deux épisodes à nous présenter la famille Bennett, celui-ci remet Boyd sur le devant de la scène sans oublier de lier entre elles toutes les menaces qui planent sur le Kentucky.
Walton Goggins est toujours à la limite entre le type auquel on s'attache et le salaud que l'on déteste. C'est ce qui rend Boyd aussi complexe et ça contraste bien avec Raylan, son frère ennemi. Raylan est toujours classe, même quand il s'engueule avec Winona ou se retrouve en difficulté. Les Bennett ne sont pas oubliés puisqu'ils sont derrière le trafic au centre de l'épisode et même si Mag m'a manquée, c'est bien d'en savoir plus sur leur frère policier. J'ai beaucoup aimé le retour de Dewey, l'abruti parfait, que je ne croyais pas voir survivre à autant de conneries. Et tandis que Art devient un élément comique efficace, on sent que les démons de Tim pourraient bien être un moyen de développer un peu mieux le personnage, trop souvent effacé.
Il y a de la violence dans cet épisode et un Boyd Crowder torturé juste comme il faut. On sent vraiment que la deuxième saison se lance dans un pari plus ambitieux et c'est tant mieux.
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