S'il n'était pas aussi solide que les précédents, cet épisode était tout de même très émouvant. Je suis un peu opposé par principe au montage final qui englobe chaque intrigue, mais avec une chanson aussi belle que "Make You Feel My Love" (une reprise de Dylan) et des acteurs aussi talentueux, c'était vraiment le meilleur moyen de clôturer l'épisode.
Le cliffangher (si on peut appeler ça ainsi) du dernier épisode entraîne des conséquences différentes : Adam et Kristina doivent expliquer à Max son autisme, Crosby s'enfonce un peu plus dans la merde, Julia et Joel doivent annuler une soirée romantique pour consoler Jasmine et les grands-parents sont partagés entre les deux camps. C'est rare de voir une série qui gére aussi bien un aussi grand casting, où tout semble lié et où on a vraiment l'impression d'avoir une famille crédible. C'était pas forcément gagné au tout début de la série mais maintenant, c'est l'une de ses forces.
Il n'y a que Sarah qui est un peu mise à l'écart dans cet épisode. Après plusieurs épisodes consacré à son rôle de mère, on revient à du classique où elle tente de définir ce que sera son avenir. L'occasion de revoir Jason Ritter, le jeune professeur de français, mieux utilisé en un épisode que durant toutes ses apparitions lors de la première saison ! Je trouve toujours ça un peu étrange lorsqu'un personnage de série se découvre un talent caché et qu'il devient un artiste en aussi peu de temps. Même si Lauren Graham nous ferait croire n'importe quoi, c'est tout de même précipité et je me demande si on pourra un jour évaluer nous-même son travail, si sa pièce nous sera montré. Sympathique à suivre, cette intrigue manque tout de même vraiment de solidité pour le moment.
Ce n'est pas le cas de tout ce qui tourne autour de Max, qui est vraiment bouleversant. Les scénaristes parviennent encore à nous émouvoir avec un sujet qu'ils ont pourtant exploré dans tous les sens depuis le pilote de la série. Peter Krause est vraiment un grand acteur et lorsqu'il a les larmes aux yeux, c'est la même chose pour moi, de manière assez immédiate. Monica Potter a elle aussi du talent et à deux, ils forment un couple de parents toujours aussi juste. Ce sont un peu les Taylor de Parenthood, si j'ose dire. L'escapade au parc d'attractions et la crise de nerfs de Max donnent des frissons et la manière dont il apprend sa maladie aura été très bien exploité durant tout l'épisode. Juste dommage que Haddie ait disparu. On peut faire confiance aux scénaristes pour continuer d'exploiter un filon qui ne s'épuise dans les prochains épisodes.
La chute de Crosby continue. On a le cliché de l'alcool, de la bagarre et pourtant ça ne sonnait pas trop cliché. C'est surtout Jasmine qui est émouvante, l'actrice arrive très bien à retenir sa tristesse, sa colère et quand ça explose, c'est touchant. En plus, Joel et Julia parviennent enfin à être intégré dans l'intrigue de quelqu'un d'autre et ça fonctionne, malgré la confession de Joel à la fin qui était peut-être too much. Jabbar m'avait manqué et je me demande en effet combien de temps Crosby va rester sur son bâteau. Tant que l'intrigue de la dispute est aussi réussie, ça me va.
On retrouvera Parenthood dans un mois et je conseille à ceux qui ne l'ont pas encore vu ou qui sont en deuil de Friday Night Lights de profiter de cette pause pour visionner cette excellent drama familial qui en vaut vraiment la peine, surtout lors de cette deuxième saison.
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